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condisciplc^au Scminairc Sainl-Sulpicc de .Paris (1). ct voici ce qu’il lui fut rćpoudu, lc 11 Fevrier de la merne annee :

« Chcz nous les prćtres qui ont retcnu le brćviaire romain se scrvcnt du niissel romain pour la niessc. C.haque annćc nous faisons iinprimcr. dcux Brcfs, l’un pour lc ril du Diocese, 1’autrc pour le ril romain. M. de Cafarelli (2) avait prescrit que, pour les messes, (celics de Kequicm_t exceptecs) chatjuc pt-etrc disant la messe dans uue ćglise, se conformcrait a la cou-Icur des ornemens prcscritc par le rit *uivi dans cclte eglise, avcc faculte dc dirc la messe conformd-incnt a son Office ct dc se scrvir pour cela du niissel dćpcndant de 1’office.

« J’avoue que j*aurais prćfćrć qu’on laissńt librę la cculcur des ornemens, excoptć pour .1’office publir. Je ne partagerais pas votrę idee dc sc l>orner & un seul Bref. II y a beaucoup d’ecclćslasti<|iics quf ont besoin pour 1’office de quclque chose dc plus que dc simples indioations de diffćrences.

« I/antiphonairc et le graducl parisicn rćunis dans le mćmc yoliimc in-fotio ct relićs en veau coiitent ici 50 franes. Si la reliure est avec crochets, lc volumc est dc 54 franes. Nous sommes ohligćs nous autres de nous procurcr un supplćment notę pour les officcs propres du diocćsc. C’est unc affairc de 18 franes, je crois.

« On a usć d’indulgcnce ici par rapport a 1’officc public et on a laisstf subsister dans beaucolip dYgłiscs le rit romain, h la campagne surtout. J'ai trouv<5 qu'on avait poussć trop loin la condescendancc ct qu^/ovec

¹ Cl) J«rquc*-Jcan-Pirrrc Lcm*c, n*c k YfClniar, Ir 21 juin 1774. promu mi SAcrrdocc, lc 29 Juln 1817, dlrrctrur ou O rund Wmlnalrc dc Kaint-Brłruc, noiranP, cu 1819, vir«lrr gCnlnil dr Mnn*rlgnrur Grollll dr In Hoiiiłigrrr. promu Cv^quc (Ir Solni-llrlmc, Ir 22 maro 1311. niorl Ir .11 julllrt 1

(2) Premier tvtqur concordatałrr dr Saint-Prlruc, mort rn 181.1.

un peu plus dc vigućur le changeinent serait consommć dcpuis longtems, sans qu’il rcst&t peut-śtre un simple souvenir dc cc qui avait cxistć prćcćdcra-nient ».

Le chanoinc Quilicn init en pratique le conscil dc son anii, ct sur la lin dc Pannic, paraissait i Quimper, pour 1837, un fascicule comprcnant un double Ordo, lc gallioan et le romain (1). Et voici cc qu’on lit, cn tltc de cc fascicule : « Monseigneur PEvlque a dć-cidć qu’avant la publication d’un nouvcau Mlsscl, on pourrait suivre dans son dioclse 1’usage de la Mćtropole (Tours). 11 dćclarc en consćąuence que tous ceux qui rćciteront le nouvenu Brlviaire, scront seulement obliges dc dire a la messe les oraisons corrcspondantcs h cclles de 1’office, et les orahons cxpressćment marqules dans 1’Ordo suivant. Dans POffice public, on se servira du Graduel et dc PAn-tiphonairc romain ct on suivra POrdo du diocćse. Les cćrlmonies romaines scront d*aillcurs observles. »

Cette annlc 1837 fut unc annle de transition. II fal-lait łaisser au elerge lc temps voulu pour se procurer facilement lc nouveau brlviaire. Ce nc fut donc qu’au 1" Janvicr dc Pannie suiwantc quc lc brćviaire diocl-sain dcvint obligatoire pour tous les eccllsiastiques as-sujcltis ii 1'officc divin. Unc ordonnance episcopale permit aux pretres qui rlcitaicnt Pancien brlviaire dc continuer roninie par le passl. Ils pourraient Igale-inent, quant ils diraient unc messe basse, Paccorder avec kur Office; mais les dimanches ct les fetes, pour POffice public, et tous les jours, pour la couleur des ornements, ils devraient se conformer au nouveau Bref du dioclse : quelques exccptions Itaient prlvues par 1’Ordo lui-mlme.

L’abandon du rit romain pour POffice n‘avait pro

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(1) L*Ordo rrster* double ju»qu>n 1IS1 lacIu»lvemeDf.