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• Ces considćrations que nous osons soumettre res-pectueusement k Votrc Grandeur, nous les ovons puisees, Monseigneur, dans le Cceur de Jesus-Christ, qui a si instanuncnt demandć a son pćre notre par-faite consonuuation dans 1’unitć. Nous la sollicitons avec instance, Monseigneur, celte sainte consomma-tion. En vous prianl de rendrc a votrc diocćse 1’usagc du brćviairc et du rit rotnain, notre priórc nous vous 1'adrcssons avec confiance: nous connaissons vos lu-mieres et votre liaute sagesse.

« L'un dc vos predecesseurs, Monseigneur de Saint Luc, pru de tenips avant sa mort, repondail a |’un des dignitaires de son Chapitre, qui lui proposait d’adopter le brevlaire parisien : « A Dieu ne plaise! Nous ne tenons plus a Romc que par un fil; girdons-nous bien de Ic rompre. >

« Daignez agrćcr, etc... >.

I.e 15 Juin de la nieme annec, la requ£tc suivante etait adressec k Mgr Gravcran par les membres du Chapitre cathedra!, k rexception, toutefois, du cha-noine Quilien:

« Les soussignćs, niembrcs du Cliapitre de 1’EgIisc cathedra le dc Quimper, n’ignorent pas quc d’hum-bles suppliques, bicn motivćes, sont adressees k Sa Grandeur par MM. les Curćs des diffćrcntes parties du diocćse, et bcaucoup d’autrcs ne tarderont pas 5 lui parvenir, toutes a 1’effet d’obtenir 1'autorisation de reprendre le brćviaire romain ; ils applaudissent de tout leur coeur k la manifestation d’un dćsir qui les presse eux-nićmcs d’autant plus vivcnicnt qu’ils auraient pu, et pcut-etre dO, malgre toute leur vćnć-ration pour le digne pasteur qui occupait alors le sićge, s’opposer par de respectueuses considćrations, k une innovation que le Papę rćgnant (Grćgoire XVI) appelle tris dangereuse. Aussi ne croient-ils pouvoir

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diffćrer plus lowg tcmps 6 faire connałtre a leur digne cl bicn oimć Prćlat quo tel est aussi leur vceu de lous les jours cl le cri dc leur conscicnce.

« Qand ils voicnl 1'iinpiele mcllrc toul en ceuvrc pour anćnntir, s'il ćtnit possible, le calholicisme en France, quand ils voicnl <V»ns ces jours mauvais, lout le corps episcopal combaltre courageuscmcnl pour la cause imporlanlc He 1’instruction dc la jcunesse, ils pensent quc dans 1’inlćrćt dc notre sainlc V*eligion et pour assurer son trioinphe, le tenips est vcnu oii le clergć el les fidćlcs ne doivcnt rien negligcr pour resserrer de plus en plus les liens qui nous unissent a Ronie et nous rallier plus que jamais au centre de 1’unitć.

« II sera digne de Monseigneur de donner un excmple quc plusieurs autres dioceses, reveillćs par la voix de Pierre. se feront gloire d’imitcr. Quclle consolation n’cn rćsultera-t-il pas pour le Souverain Pontifc, au milieu des tribulalions de tous genres dont son cocur est ahreuvć. »

« Les merabres du Chapitre ne doivent pas non plus dissimulcr a Sa Grandeur quc le relour au bró-vinirc rotnain comblera de joie tout le diocćse en gć-nćral, mais particulićrement les bons et religieux ba-bitnns des canipagnes qui, dćs le principe, ont raa-nifeste des inquićtudes qui honorent leur foi ct leur pićtć.

« De plus, ce consolant retour fera cesser aussi parmi les ćcclćsiastiqucs du diocćse des discuss^:nn$ quelquefois vivcs, toujours trćs f:\cheuses. et ne pourra que cimenter de plus en plus cette cordiale union. cette bonne harmonie qui ont toujours fait 1’ndmiration des ćlrangers qu! visitcnt notre p«ys.

« Pleins dc confiance dans In sagesse et la solllici-tude paternelle dc leur Evćque pour tout ce qui peut