woodi aux Ailuravinae nous semble la plus plausible. En outre, il n’est pas totalement exclu que "P." woodi soit effectivement proche de certains Paramys nord-americains (Michaux 1968, Korth 1988), ce qui plaiderałt en faveur de renracinement des Ailuravinae au sein des Paramyinae. Compte tenu de 1’hypothese paleobiogćographique developpee dans ce travail (v. ci-dessous, fig. 24), il faudrait alors admettre une diffćrenciation precoce, en Asie, de la sous-famille des Ailuravinae, a partir de Paramyinae (genre Paramys) deja parfaitement caracterisćs.
Seule 1’etude approfondie des populations les plus primitives de "P." woodi, et notamment celle de Dormaal, ou il sera alors utile de le comparer a Euromys sp. indet. (v. ci-dessus, discussion sur le genre Euromys nov.), nous semble etre de naturę a confinner ou a infirmer 1’une des hypotheses de travail ci-dessus.
Genre indetermine 1
Planche 26 pro parte
Nous regroupons ici quatre dents jugales isolees - dont trois infórieures comprenant le specimen type de "Paucimys pourcyensis" (MlCHAUX, 1964) (v. ci-dessus, discussion du genre Euromys nov.) - provenant du gisement de Pourcy, ainsi qu’un specimen (moulage) provenant du gisement de Dormaal.
La Mi dex. M.N.II.N.-15706 (L = 2,58 mm; lui = -; llai = 2,44 mm; PI. 26, fig. b) a le metaconide casse. Elle possede un trigonide relativement etroit, bien ferme anterieurement et postćricurement par un antdrolophide et un metalophide complets et assez eleves au-dessus du talonide. II n’y a pas d’ectolophide mais un mesoconide massif est present. Le postćrolophide ainsi que le cingulum lingual reliant le mćtaconide & 1’entoconide sont 61evćs au-dessus d’un bassin du talonide ćtroit et profond.
La M) sen. PL-PO-62 (L = 2,45 mm; ltrj = 2,14 mm; ltai = 2,41 mm) prdsente les memes caracteres que le specimen precedent.
La M2 dex. PO-29 (specimen type de "Paucimys pourcyensis"’, PI. 26, fig. c) (L = 2,72 mm; 1^ = 2,37 mm; ltai = 2,54 mm) est relativement usće dans sa moitić labiale. Le trigonide y est 61evć et, semble-t’il, fermó postśrieurement. Le mćsoconide et le cingulum posteneur devaient etre massifs. Ce demier est eleve au-dessus du bassin du talonide; 1’hypoconulide semble etre individualise.
La M1'2 sen. M.N.H.N.-15959 (L = 2,35 mm; 1 = 2,61 mm; PI. 26, fig. d) presente une morphologie originale combinant trois tubercules principaux (para-, proto- et metacóne) pointus, le paracone affectant une formę pyramidale marquee; un petit hypocóne plus labial que le protocóne; un cingulum antdrieur bien demarquć du protolophe, mais relativement bas; un protolophe et un metalophe complets, relies au protocóne et intćgrant deux conulcs tres peu dćveloppćs; un mćsostyle legercment relić au paracone; un cingulum postćrieur tres reduit. Cette morphologie ćvoque tout particulierement celle coirespondant a Paramys taurus WOOD, 1962 sensu Korth (1984: 11-13).
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