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des ąuantites de substances organiques, dissoutes dans 1’eau, dont la concentration considerable peut etre attribuee a 1’action dc deux facteurs. Premierement, la condensation, causee par la yaporisation, joue ici un role important; c’est donc un phe-
analogue a celui,
nomene
que nous avons constate pour les sels mineraux, D’autre part il faut attribuer un grand role a la decomposition des masses de detritus, que le vent chasse vers la plagę. Ces deux facteurs fournissent aux plages de grandes provisions de substances organiques. Ce fait merite une attention particuliere du point de vue du developpement de la vie dans le psammolittoral; en outre, il est d’autant plus caracteristique, qu’il semble etre inattendu, car les plages sablonneuses parais-sent etre au premier coup d’oeil steriles et plutót pauvres en substances organiques,
La grandę oxydabilite de l’eau de toutes les plages etu-diees (cela se rapporte aussi a Hańcza—lac le plus oligotrophe du district de Suwałki, voir les tables 8 et 10) est en contradic-
tion avec le resultat de 1’analyse
par les auteurs russes
qui ont trouve dans l’eau du sol a une distance de 24 m de la riviere Oka une oxydabilite peu considerable, s’elevant a pei-ne a 5,2 mg/1 02. II est possible, qu’a une si grandę distance de la limite de 1’eau, sous une couche considerable de sable sec et en dehors de 1’action des vagues, l’oxydabilite diminue reellement et seulement dans le voisinage immediat du lac elle est si grandę. II est vrai que pres du lac Hańcza (table 8), en-core a une distance de 8 m de la limite de l’eau l'oxydabilite comptait 24,0 mg/1 02, mais la „langue” sablonneuse de Hańcza est exceptionnellement piąte et gardę une humidite considerable a une tres grandę distance de l’eau. Par contrę, il arrive assez souvent (voir la table 8: Wysoki Węgieł 8,VI et 25.VI.32), que les parties les plus extremes des plages montrent une certaine baisse, peu considerable d’ailleurs, de l’oxydabilite. Peut etre que sur les plages plus larges un tel processus continue dans cette meme direction.
II est clair, qu’en rapport avec une si grandę oxydabilite de V eau, la quantite de l'oxygene qui y est. dissout doit etre peu considerable. En effet: une suitę d analyses executees (tables 8 et 12) montre une baisse distincte de la concentration de l'oxygene dissout, dont la quantite correspond d'habitude envi-