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Souvent les zones formees par un sable plus gros se rencon-trent a quelque distance de la limite de l'eau, en marquant la portee d’un mouvement de vagues anterieur et plus fort.
Le sable de la plagę est plus ou moins humide, grace a la presence de l’eau parmi ses grains. Cette eau est d’origine lacustre. Sa presence dans des zones meme assez eloignees est possible grace a la capillarite des menus espaces entre les grains de sable1).
L’analyse des relations qui regnent parmi l’eau et le sable des plages marines, situees dans la zonę inondee par le flux, a ete faite par Bruce (1928) d’un point de vue semblable au mień. Cet auteur considere brievement les relations dont je vais parler plus bas, et arrive a des resultats semblables aux miens.
Une analyse plus detaillee des relations dont il s’agit entre deja dans le domaine de la pedologie. Je ne mentionnerai donc que brievement, que la capillarite est d une importance enorme pour le psammolittoral, etant la source de 1’eau, qui humecte les plages. La quantite de l eau, que renferme un volume donnę de sable humide est, naturellement, un detail interessant. Si nous supposions, que le sable se compose de boules egales, disposees regulierement par rangs dans l espace d un cube qu’elles remplissent en se touchant mutuellement, nous pourrions demontrer a 1'aide d’un simple calcul, que la relation du volu-me de ces boules au volume des espaces du cube restes libres est strictement definie et ne depend ni du nombre des boules ni de leurs dimensions:
» boules "• » esp. - “■ • (6 '>•);
autrement dit: les boules occupent 52,36% et les espaces libres 47,64% du volume du cube examine, ou bien: 74,44% et 25,56% du poids generał, en supposant, que le poids specifique des boules egale le poids specifique du sable, c’est-a-dire est de 2,65 et que les espaces libres sont remplies de 1’eau (poids spec. = 1).
Toutefois, en realite, les relations different considerable-
!) C'est une ąuestion de pure formalite, si Teau des parties plus eloignees des plages emergees sera appelee „eau lacustre” ou „eau du sol” (Grundwasser) comme le font les auteurs russes (S, N, K. 1927)*