posterieur puissant. Les principales diffćrences par rapport a Hartenbergeromys nov. gen. se situent: 1— au niveau du bras posterieur du protoconide, qui marque, chez Masillamys (et comme chez Pontrogna) une inteiruption parfois profonde en avant du mćsoconide; 2— au niveau de la liaison mesoconide-hypoconide, mieux dćveloppee chez Masillamys; 3— au niveau de 1’interruption du cingulum posterieur entre 1’hypoconulide et 1’entoconide, plus profonde chez Masillamys.
Les M3 sont relativement trapues, et les cuspides basses et larges, evasees. Le trigonide est reduit: 1’antćrolophide est relativement bas, le bras anterieur du protoconide court - il oblique alors franchement vers le bassin du talonide sans rejoindre le mćtaconide voire inexistant; le bras postćrieur du protoconide ne rejoint pas le mćsoconide qui est, lui, trćs rćduit; l’hypolophide est pcu developpe - voire absent sur quelques specimens -, se rćduisant dans la plupart des cas & deux courtes amorces issues du mćsoconide - ou legerement en arriere de celui-ci - et de 1’entoconide, amorces ne se rćunissant qu’exceptionnellement au centre du bassin du talonide; l’hypoconide est massif; 1’hypoconulide, rćduit et en position trćs linguale, est visible; 1’entoconide, ncttement plus antćrieur quc l’hypoconide, est bicn isole; le sillon lingual est bicn marquć et parfois borde il l’avant par un petit mćsostylide.
Saint-Agnatv.
A Saint-Agnan, 85 specimens dentaires correspondant a un rongeur de poids moyen estime & 75 g. peuvent etre altribućs a Masillamys mattaueri nov. comb. II s’agit lii de la plus importante populalion - 11 individus au minimum - disponible, ii ce jour, pour cette espece.
Les D4, tout en etant plus graciles que les P4, sont mieux molarisćes. Le protoconule et le metaconule (doubles dans 2 cas sur 4) sont bien dćvcloppes; ils s’inscrivent tous dcux dans leurs lophes correspondants. Le mćsostyle est fort et 1’hypocone, lingual et bien developpe, s’inscrit dans un cingulum inteme ou le sinus lingual est pratiquement absent.
Les P4 ont une morphologie proche du celle du Mas de Gimcl et de Naplcs, mais sont moins massives. L’antćrolophe y est classiquement tres reduit, voire absent; le protolophe est bicn dćveloppć; on ne voit pas de protoconule; le mćsostyle est generalement bien dćveloppe et relić au paracóne par une fine crete fortement oblique; le metaconule est globuleux et relativement isole entre le protocóne et le metacóne; 1’hypocóne, cingulaire, est tres reduit, voire absent; on n’observe que raremcnt un lćger sinus lingual; le postćrolophe est faible et assez bas sur la couronne.
On retrouve sur les M1'2 de M. mattaueri nov. comb. de Saint-Agnan, du fait de la position tres linguale du metacóne par rapport au paracóne - meme sur les M1 -, la meme silhouette que celle observće sur les specimens du Mas de Gimcl et de Naples. Les deux conules sont forts et globuleux. Ils se situent tous deux dans l’axe des lophes leur correspondant. Le mćtaconuie n’est jamais relić lingualement au protocóne, au cingulum inteme ou ii 1’hypocóne. Comme dans la population type, 1’antćrolophc est toujours bien dćveloppe et arrondi, et le postćrolophe est reduit, court et bas. L’hypocóne, volumineux, est cependant moins developpć qu’au Mas de Gimel et a Naples; il est separe du protocóne par un sinus lingual marquć, large et souvent profond, toujours orientć bien transversalement.
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