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sont sujettcs k une forte ćlasticite en fouction du rcvemi. »Sauf a Ceylan et en tSuisse, le coefficient d’elasticite indiquć dans les rapports d’enquetes va de 1.2 a 2.4 et ce sont ces raleurs exeeptionnellemeut Alevees cpii expliquent en grandę partie ponrquoi lelasticitć de la demande apparait plus constante tout au long dc Techelle des revcnus lorsqu’on considere les depenses aliment-aiies dans leur ensemble (gra-phique III-4). Les courbes des divevs pays — A l'exception de 1’Iilandc — suivent d’assez pies la mćme ligne de rćgression.

L’accroissement des depenses consacrees a des repas pris hors du foyer dans les pays a vevenu eleve pent etre stimulć par les facteurs suivants : a) le cout des servioes — qui entre ponr une bonne part dans le prix d’un repas pris au restaurant — augmentc dans les pays a revenu Alevć ; et b) la pśnurie de personnel domestique dans ces pays peut inciter les gens a prcndre plus souvent leurs repas hors de chez eux. I/augmentation du pouvoir d achat et les diverses transformatious sociologiques qui ac-coinpagnent le developpement economiquc out donc de grandes chanees d'accroitre les depenses a ee titrc. saus que cela affecte beaueoup la demande totale de produits agricoles au ni-veau de la pioduction.

Elasticite des depenses d*alimentation en

fonction du revenu - Generalites

Cette analyse de 14 enquetes de consom-mation. portant sur une echelle des revenus beaueoup plus etendue qu'ello ue Test en gć-nćral dans un menie pays. a pour principal in-teret de inoutrer que pour la plupart des deu-rees alimentaires lAlasticitA de la demande en fonction du revenu varie tres largement selon le nivcau du revenu. Les matiAres grasses fau-tres quc le beurrc) en offrent un exemple frap-pant : lo coefficient d^lasticite des depenses a ce titre va en effct d?environ 0.8 au niveau le plus bas du revenu a zero au niveau le plus haut (oii Ton obscrve nieme parfois une legcre elas-ticitd nćgative). La menie tendance se manifestu claircmcnt pour la plupart des articles. h rexception des boissons alcooliques. des repas pris hors du foyer et peut-etrc du beurre et du poisson. II convient de souligner que ces donnę es concernent les depenses et non les quan-tites consommees et qu’elles tiennent compte dumportants phćuomóncs dc substitution de produits (preference donnde par les consomma-teurs a des produits de mcillcure ąualit^. etc.)

La plupart des estimations qui sont puhliees A propos do l elasticitó des depenses d'alimentation en fonction du revenu concernent des pays A revenu moyen ou elevó. Ces estimations concordent- geueralement avec les ohservations rapportees plus haut; mais il n'est peut-etre pas inutile de souligner qu etant domie que le degre d’elasticitć varie selon le nivcau du revenu. elles s'appliqueut seulement aux pays ayant at-teint a peu prAs le menie stade de dćveloppe-ment ćconomique que ceux oii elles ont ete fai-tes. Ou ne saurait. sans s'exposer A de serieuses erreurs, les utilisei pour des pays insufTisani-nient developpes. oii le uivcau moyen du re-venu est plus bas.

Le tableau III-I pennet de comparer les don-uees fournies plus haut avec une serie rcprAsen-tative de donnees publićcs au sujet de l’elas-ticitA des dćpenses en fonction du revcuu. Cer-taines des donnees publiees (EC) sont tirees d'enquetes de consonnuation et d autres (SC) de series chronologiąues generalemcnt basees sur les bilans de produits relatifs aux pays consi-dAres. La source des donnees est indiquee dans tous les cas. On notera qu'A de rares exceptions prcs les coefficieuts obteuus correspondeut aux indications des graphiques III-o et III-O.

Pour calculer les coefficionts d’elasticite en fonction du revenu A partir de sArics chronolo-giques, on a geueralement recours a 1‘analyse dc correlation multiple. qui porinet d eliminer 1’influence de facteurs autres que le revenu par habitant. tels que prix d'un pioduit particnlier, prix de produits trAs voisins. ćvolution du gout des cousouimateurs, etc. Dans deux cas — Suede et Etats-Unis — les donnees originales avaient trait au niveau du rcvenu global, et non A la depense totale d entretien. Etaut- donnę quc, pour des raisons qui ont deja ete exposees. les coefficients d'elasticitć sont plus faibles en fonc-tion du revenu qu eu fonction de la dćpense totale d entretien. on a applique A ces donnees un facteur de correction, afin de permettre des coinparaisons1. II convient d’ajoutev ąicun tres

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Le coefficient d'elasticite par rapportau revcnu est ćgal au coefficient d'elasticitć par rapport a la depense totale d entretien, multiplić par le eoeffi-cient d’ćlasticitó de la depense totale d’entretien par rapport au revenu. Ce dernier coefficient ótait voi-sin de 0.94 lors de l’enquete effeetuee en SuAde en 1933 aupres des ouvriers et petits employAs. L’en-quete sur Talimentotion effectuAe aux Etats-Unis en 1948 n’avait pas fourni de donnćes sur la dApensc totale d’entretien ; e’est donc d’aprós renquete de 1950. effectuće parmi les populations de grandes villes, qu’a Ate mesuree 1’elasticitA de la dćpense totale d’entretien par rapport au revcnu (0,77). Pour



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