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grand nombre dcstimations d!ćlasticitć en fonc-tion dn revenu on ćtć effectućes, particuliere-menfc aux Etats-Unis, sur la base de serics chronologiquos portali t siu1 2 les quantitćs to-tales de produits donnćs offertes au consomma-teur et parfois sur la production. Les estima-tions utilisćes dans lc tableau III-I sont re-prćsentatiyes. Toutefois. si l'on eompare les dif-fćrents autcurs. on constate quc les valeurs cf-fectivement indiqućes — qu!il s’agisse des eoef-ficients d:ćlasticite au niveau du detail. comme dans le tableau III-1. ou de maintes autres estimations analogues faites au niveau dc la production — different assez notablemcnt seion la mćthode de calcul employec. les autres va-riables entrant en iigne de comptc. la pćriode couverte par les donnćes. etc.

Ce probleme a ete souligne dans une etude sur les tendances de la consommation au Royaume-Uni 3 4. « Sur la base des changements intervenus au cours des trois ou quatre dernieres annees, on pourrait estinier que le eoefficient drelastieitć de la demande alimentaire en fonction de la depense . .. est de Tordre dc 0,6 ... Mais il cxiste une certaine contradiction dans les faits. Si Ton se fonde principalcment sur la structiue de la consommation que rerelent les ćtudes sur les budgets familiauxs plutót que sur les tendances rćcentes do la consommation nationalc. on peut supposer quo lo eoefficient d’ćlasticite n:est pas supćricur ii 0.4 environ ... On obtient un ehiffre du nieme ordre en coinparant la dćpen-se totale relative de consommation au Royaume-Uni et aux Etats-Unis avec la depense relative de consommation alimentaire. » Une autre pu-blication recente du Royaume-Uni5. basćc sur l’enquete nationale de consommation. situe le eoefficient d;elasticitć de la demande alimentaire par rapport a la dćpenso totale a un niveau encore pius bas — cnviron 0.31 en ćtć et 0.2.5 en hiver.

On peut donc concluie qu’il serait illćgitime dattribuer une signification trop generale aux estimations d elasticite de la depense d*alimen-tation. II faut plutót considerer cpie ces estimations indiąucnt 1'ordrc de grandeur des rćac-tions dc la demande aux yariations du revenu.

Influence, sur les recettes agricoles, des

uariations des depenses alimentaires

au niueau du detail

II convient dc not er ici que toutes les donnćes prćcedentes concement les depenses au niveau du dćtail. Les prix de detail sont plus eleves que les prix agricoles ; les couts de distribution sont relativement inelastiques et tendent nieme a augmenter dans les pays a revenu ćlcve (traitement et scrvices plus eomplexes, meil-leure rćtribution des employćs du sec-teur de distribution). U s!ensuit quc raccroisscmont du rovenu aura des effets uioins prononcćs sur les recettes et les revenus agricoles quau niveau du dćtail.

Une economiste. Miss Burk6, a fait aux Etats-Unis une tentative interessante pour mesurer les rćpereussions. sur les recettes agricoles bru-tes. d’iui accroissement du revenu disponible des consommateurs. Eile a ćtabli a cet effet une distinction entre deux ćlements majeurs qui determinent le prix de dćtail des denrćes alimentaires : 1) yaleur des produit-s agricoles a la ferrne ; 2) yaleur ajoutćc (traitement et marketing). Miss Burk a constatć que Telasti-citć-revenu des dćpenses de la consommation alimentaire mesurec dapres la yaleur des produits a la ferrne etait de 0.15, tandis que l ćlas-ticitć-revenu mesurće d:apres la yaleur ajoutćc apres traitement et marketing ćtait de 0,7. L’ćlasticitć-revenu de la dćpensc d:alimentation au niveau du detail (yaleur 1    2) est ćgale a

0.4; moyenne ponderee des coefficicnts 0.15 et 0,7. En d’autres termes. a une augmentation de 10 pour cent du re\renu disponible par ha-bitant correspond une augmentation de 4 pour cent des dćponses dali men tation de ehaque consommateur. Mais en menie temps, les recettes agricoles n’augmentent que de 1,5 pour cent, tandis que la yaleur ajoutćc (traitement et marketing) augmentc de 7 pour cent. Pour eyaluer les perspectives de la demande de pro-duits agricoles. il serait donc indispensable de distinguer entre les tendances des depenses dhiiimentation mesurćes d’apres lc prix de detail et les tendances de la consommation alimentaire mesurćes d apres le prix agricole.

6 Makguerite C. Burk, «Changes in Food Ex-penditure, 1929 to 1956», manuscrit.

97

1

obtenir les coefficicnts d!ćlasticitć en fonction de la dćpense totale d’entretien on a donc multiplić

2

par - et    les coefficicnts d’ćlasticitć en

3

ł E.A.G. Robinson, «Agiiculture’s Place in the National Eeonomy». Proceedings of Confc lence •< Agriculture in the British Eeonomy Imperial Chemical Industries, Ltd., mars 1957, p. 22.

4

J.A.C. Brown, « The Consumption of Food in

5

fonction du revenu indicpies par les statisticiens sućdois et americains respeetivement.

6

Relation to Household Composition and Income », Eco/iometnca, Vol. 22, N° 4, octobre 1954.



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