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par des particuliers (3 586 millions de dollars) etaient des prets sur liypotlieque 1, qui. aux Etats-Unis. sont le plus souvent pratiques par des particuliers desireux de faire des placeinents surs, ou par des agriculteurs qui. en vendant tout ou partie de leurs terres, accordent ce type de credit a 1 aclieteur 2. L autre nioitie du credit obtenu aupres de particuliers est representee par les prets pour aeliat de biens nieubles. il s agit surtout dc credit a court termę et a moyen tenne consenti par des negociants en autoino-biles, camions. machines et ćcpiipcment agrico-les, semences. engrais. insecticides et autres biens necessaires a la production. Certains de ces liicns de production sont aussi de plus en plus souvent fournis a crćdit par l industrie de I’ali-menfeation : conserveries, entreprises dc cor.di-tionnement, sucreries, etc.

Dans les pays peu developpes. les preteurs de profession constituent gćneraleinent la princi-pale source de credit pri\e. et souvent nieme l’unique source de credit agricole. Dapres le AU India Credit Survey3, 93 pour cent des cni-prunts ruraux sont contractes aupres de particuliers. dont pies de 45 pour cent sont des preteurs de profession et 25 pour cent de gros agriculteurs. Les mćtliodes dc ces derniers ne dif-ferent pas sensiblement de celles des preteurs cie profession en ce qui concerne les garanties. les renouvellenients. les taux d’interet et autres conditions de piet ; mais les auteurs de i encpiete notent que leur activitć dans cc doniaine « n'a pas toujours le caracterc d’un sitnple investisse-ment ; elle a souvent un mobile ulterieur ».

Afin de ne pas deborder le cadre du prćsent chapitrc. 1’analyse qui va suivre ne porte que sur les institutioiis officielles de credit agricole.

Mais une efcude du credit agricole. qui envisage-rait ce dernier d’un point dc vue plus generał, devrait faire une large place au credit obtenu aupres de particuliers. Les donnees quantitati-ves fournies dans le texte et dans les tablcaux annexes ne pretendent dcnc pas ćelairer sur la to tal i tć du credit agricole utilise ou disponible.

Les institutions de credit

Cooperatires. Des cooperatives de credit cxis-tent, en Europo et en Amerique du Nord en particulier, depuis le siecle dernier; elles ont ete introduites, avec des fortunes divcrscs. dans certains pays peu devcloppćs. Unesection spćciale du prćsent chapitrc est consacree aux cooperati ves et a leur role par rapport au credit agricole.

Banąues de tillage. II s\agit d une formę primi-tive de coopćrativcs de crćdit. II en existe en Indonesic. bien quc leur nombrc y ait diminue par rapport a ravant-guerrc, et il vient dc s’cn crecr en Birmanie et aux Pliilippines. Une ban-que de viliage dessert. comme son nom findique. une seuie commuraute ruraie ; eiie est genóralc-nient gćrće par les liabitants eux-memes. En principe. le Capital egalement derrait provenir du village, mais jusqu’a prćsent cela ti’a d’ordi-naire pas efe possible. Aux Pliilippines. les ban-ques de village sont pour 1’instant organisćes et partiellenicnt fi nauce es par la RehdbiliUdion Finance Corporation: en Indonesie egalement. 1 Etat est le principal baiileur de fonds. Les ban q u es dc viilage. n ayant que dc faibles res-sources, se specialisent nćcessairement dans les prets a court ternie : aux Pliilippines. pourtant. elles octroient surtout des prets a moyen ternie.

Ba7igues commerciales. Les etablissements ban-caires jouent un role important dans le finance-ment de i agriculture en Amerique du Nord et en Oceanie. La production agrieoie est en generał assez iniportante dans ces rćgions pour que ies banqucs commerciales soient tentees davantage de consentir des prets aux agriculteurs. en parti-culier depuis la guerre, ia situation econoniique de 1’agriculture s etant ameliorće. En outre, ie SYStenie bancaire nord-ainćricain est moins cen-

w

tralise que celni de l Europe occidentałe par exem-pie. A la fi.ii de 1955. pies de ia moitić du credit agrieoie dispensć aux Etats-Unis par des eta-biissements spćcialisćs provenait de banques prirees. En Australie et en Nourelle-Zćlande. les bancpies commerciales contribuent elles aussi pour une bomie part au credit agricole ; en generał. les cm prunts sont contractes aupres de succtirsales de bancpies ayant leur siego dans los vilies, plutót qu‘aupres d’etablissenieiits ban-

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1

Dópartenient de I'agriculture des Etats-Unis, The Balance Sheet of Agriculture 19-55 et 1950, op. cifc., et Agricultural Finance Review, vol. 19, fćvrior 1957 (tableau 1, Crćdit hypothćcaire).

2

Universitć dc Californie, Berkeley, Etats-Unis : Proces vcrbaux de 1’International Conference on Ayri-cultural Cooperaliue Credit, 1953, p. 992.

3

“UeiKjuete connue sous le nom da Ali India Credit Survey a portć sur plus de 127 000 familles vi-vaut dans 600 villages clioisis dans 75 districts des diffćrentes rćgions dc 1‘Inde. Elle s’est ćtendue a plusiem-s autres zones rura les et cent res urbains de commeicialisation, ainsi qu’aux sieges des adminis-trations. Les donnćes ainsi reeueillies, ainsi que les opinions exprimćes par de nombreux reprósentants des autoritćs et particuliers s interessant au finan-ccment rural et a des activites economiques connexes, ont ćtś attentivemeut analysecs par le Comitć de directiou ; une sćrie de rapports ont ćtć prćpart4s pour etre publiós par la Re serie Bank of India. Les resultats dc l’enquetc ont ćtć publićs en trois \o-lumes (I • Kapport d!enqu6te ; II - Rapport generał ; III - Kapport technique) a Bombay, 1954-56.



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