peu plus de 4 pour cent. Au cours de la menie periode la valeur a la production du «paniei de provisions » a augmente de pi es dc 3 pour cent et son prix au detail d;envirou 4 pour cent.
L’evolution des premiers mois de 1957 iudi-que que la pression a la hausse continuera a s’exercer sur les cours des produits aliinentaires dans la plupart des pays. Dans plusieurs Etats d’Europę occidentale de nouvelles revendica-tions ont etć formulćes en vue du relevenient des prix a la production de produits de base en partieulier le lait. Aux Pays-Bas on s ap-prete a relever les prix a la production qui sont relativement bas et on a supprimć la subveu-tion dont beneficiait le sucre. En Am<5rique la-tine egalement on enregistre une tendance a augmenter le prix a la production et a faire da-vantage appel aux garanties de prix pour les produits alimentaires indigenes alors qu’en menie temps de nombreux gouvernements cher-client a sc libćrer du fardeau des subventions. Parmi les quelques indices dune stabilisation des cours, citons la constitution de stocks de reser-ve en Indc. au Japon et au Bresil, a 1’aide de ąuantites importees des Etats-Unis a des conditions de faveur.
Les effets exerces par les prix de detail sur les niveaux de la consommation alimentaire sont exam i nćs au chapitre suivant.
Des changements assez noiubreux se sont. encore produits dans les politiques et program mes agricoles en 1956/57. En 1955/56, les Etats-Unis avaient cree la Banque du sol et nonibre de pays peu developpes avaient mis au point, ou commenee a executer de nouveaux program mes qui representaient souvent un changemcnt d’orientation assez important par rapport aux pre-códents. On pourait donc croire que peu de mo-difications considerables interviendraient encore avant l ’achóvement de ces program mes d assez longue haleine. Or, en fait. certains des nou-veaux program mes institues en 1955/56 ont dćjiV etó modifies au cours de 1’annee etudiee ici.
U apparait maintenant que le program me de la Banque du sol n’a peut-etre pas contribue autant qu’on 1’espćrait a reduire les stocks des Etats-Unis. et Ton etudic de nouvelles proposi-tions teiulant a modifier sensiblenient les syste-mes de contróle des cultures et de soutien des prix aux Etats-Unis.
En Europę egalement, il scst produit des faits nouveaux de grandę portec economiquc en 1956/57. En Europę occidentale. six pays ont si-gne un traite, actuellement en instance de rati-fication. qui prĆYoit la crćation d un marchć coinniun devant englober egalement les territoi-res dependants. On discute egalement la c-ren-tion d une zonę de librę echauge qui incluerait encore d’autres pays d’Europe occidentale. Des accords commerciaux plus ou moins analogues sont enrisages dans certaines autres rćgions. En Europę orientale, 1‘organ isation de la production et de la distribution des produits agricoles a ete profondement modifiee. principalement sous la pression croissante des consommateurs.
Dans les regions peu dćveloppees. quelques plans nouveaux ont etc elabores et quelques pro-jets ont d<?marre. mais la caracteristique prin-cipale de 1’annee 1956/57 a ete le ralentissement temporaire du rythme d’exścution des projets de developpement agricole ; on a assiste plus fre-quemiiient qu'au cours de la plupart des an-nćes precedentes h Pajournement ou i\ la revi-sion de plans et projets anterieurs. sous Pinflu-ence de pressions inflationnistes. d une baisse des recettes de l‘exportation ou de divers fac-teurs politicpies. II apparait, dans certains cas, qu*il faudrait assouplir la planification agricole afin de ne pas avoir a abandonner ou a suspen-dre l*executiou de plans prć-etablis. quand la situation se modifie.
L erolution recente donnę k penser quo les politiques actuelles de production et de prix des Etats-Unis, en partieulier le programme de la Banquo du sol et la politiąue assoui)lie de soutien des prix, ne sont peut-etre pas a menie de provoquer une reduction temporaire de la production assez appreciable pour permettre l elimination des stocks d’excedents. I^es reduc-tions de stocks qui ont ete realisćes jusqu’ici ont ete rendues possibles principalement par l’in-tensification considerable des programmes d’d-coulement d’excćdents en 1956/57, phenonicne deja signnle dans une autre section du present chapitre.
Aux Etats-Unis, la superficie consacree a cer-taines cultures avait ete reduite en 1956/57 au fcitre du programme de la Banquc du sol; en 1957/58, periode ou le programme est applique pour la premiere fois pendant toute la durec de la campagne, des reductions plus important es ont ćtó operćes. en partieulier au titre de la misę
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