- Citharichthys stampflii, pleuronectiforme estuarien et cótier, se rencontre essentiellement au stade juvenile en amont de 1'estuaire, dans les petits chenaux de mangrove ou dans les zones humides soumises a 1'altemance maregraphique
- Chrysichthys johnelsi, siluriforme d'origine continentale tres tolerant a la salinite, ne
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semble pas se reproduire en milieu saumatre (les deux individus rencontres en phase de reproduction ont ete peches en eau douce).
La figurę 5-4, qui detaille par bimestre les donnees du tableau precedent, montre que parmi les principales especes rencontrees les periodes de reproduction sont diverses ; la strategie la plus frequente chez ces especes est clairement la reproduction permanente (10 cas sur 17).
II est par contrę tres surprenant de constater que des especes considerees comme estuariennes (Pseudotolithus typus, P. elongatus, Polydactylus quadrifilis, Pomadasys jubelini,... de la communaute a Sciaenidae estuariens -FAGER & LONGHURST 1968 ; DOMAIN 1989-) ne presentent qu'une tres faible proportion de reproducteurs dans 1'estuaire, inferieure a 5% de leur population adulte (cf Tab. 5-II).
Dans 1'estuaire et la zonę cótiere du fleuve Congo, LE GUEN (1971) a calcule ces proportions pour des P. elongatus femelles de longueur > 14 cm ; il obtient des pourcentages compris entre 0 et 80 % de reproducteurs selon les mois (minimum 2 mois avant 1'etiage, maximum 2 mois avant la crue). Si l'on examine nos donnees sur la meme base (femelles > 14 cm ; 642 observations), on observe en Fatala le meme patron temporel mais des proportions nettement differentes, comprises entre 2,9 et 12,6 % au maximum. Par contrę si Fon examine les captures effectuees en dehors de 1'estuaire, au Km -4, et bien que 1'echantillon soit alors peu representatif (0 a 39 individus par bimestre, 65 observations), on observe un pourcentage compris cette fois entre 0 et 38,5 % de femelles de taille >14 cm en reproduction.
Ces observations nous incitent a avancer Fhypothese selon laquelle la reproduction des especes de la communaute a Sciaenidae estuariens ne s'effectuerait pas seulement dans 1'estuaire sensu stricto mais surtout le long du littoral, ou prevalent des conditions hydrochimiaues qui en font la continuite du milieu estuarien (§ 1-1-1).
TAMOIKINE
sur Fichtyoplancton de Guinee, selon lesquelles les stades ichthyoplanctoniques precoces (a nutrition mixte, vitelline et exogene) sont plus infeodes a la zonę cótiere (ileś de Loos) et les stades plus avances, de taille plus grandę, au secteur estuaire/mangrove.
V: Etude biolog lejne.
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