PREM1ERE PARTIE. — 245 GHAMMMRE
-dans les noms de personnes : quand on veut preciser quel est l’individu dont on parle, on le rattache a l’un de ses ascendants, a la personne qui l’a eleve, au maitre s’il s’agit d’un esclave, ii sa fraction ou sa tribn d’origine, etc...
haddu n 'azzu:, m. h m. « Haddou, de Azzouz », c’est-&-dire « Haddou, qui est parent de Azzouz ». barek neśśih hammu, Embarek, l’esclave du cheikh Hammou. 'azzu: n berri, m. a m. Azzouz, de Berri, c’est-&-dire Azzouz, fils de Berri.
[Comp. Ilanoteau, Poćsies populaires de la Kabylie (lu Djurdjura, p. 177, Mohammed n aił u haddu],
Dans l’annexion, n semploie devant les noms feminins d’ori-gine berbere comme devant ceux empruntes a 1’arabe.
V
I. Feminins berberes. — 1° Les noms commenęant par la subis-sent les modifications suivantes :
a) En generał, legroupe ta disparait en entier :
iaslafi, siło; ar/mu u slaft, 1’orifice d’un siło.
V y
tąmfut, femme; tisernas n ęmful, des agrafes de femme. tafunosi, vache; iffąn n funosi, les pis de lavache. iallkil, jeune filie; iś n elbul, une jeune filie.
y
b) Le l seul disparait quand le a persiste dans le passage au plu-riel :
^ y V V
lasaft, chene-vert, pl. tasajin; iś n usaft, un chene-vert. Lazdail, palmier, pl. lazdaiin; allai'n azdait, le pieddu palmier. tajja, meule de gerbes, pl. tafjiirin; takeimut n ajja, un incendie de meule.
Le a persiste encore avec quelques autres substantifs qui le changent en i en passant au pluriel:
iaddarl, maison, pl. liddalin; imi.n aildurt, leseuil de la maison
2° Les noms commenęant par //subissent les modifications sui-vantes :
a) Les noms au singulier perdent le l mais gardent le i.
iihsi, brebis; a'alluś n ihsi, le petit de la brebis. tizęint, lionne; ahbu n izęmt, 1’antrede la lionne.
b) Les substantifs pluriel perdent cet i s’il est simplement le resultat de la transformation du a singulier, mais cet i persiste s’il eiislait au singulier :