24 ETUDE SUR I.E DIALECTE BERBERK DES ZA1AN ET A1T SGOUGOU
que, sol lici te en outre par le r sonore, sest change en spirante sonore. II est interessant de constater que ce v sonore provient de l’evolution d’un /consonne sourde, tandis que levolution du b sonore se fait e.\elusivement vers/sourde (voir n° 63).
13. — Prepalatales (ou Dentales .
14. —Occlusi v es : t correspond au t franęais. au arabe, au + touareg.
II se rencontre rarement isole, mais remplace par sa correspon-
y
dante interdentale t (voir ci-dessus). On le trouve cependant :
1° Dans quelques mots, le plus souvent alors cornme premiere radicale :
V V V
tn'aśit, soir. titekmert, patte d’une peau d’oulre.
a/ntirst, blesse. teblułi, grele. tdga, ogresse.
2° Cornme resultat de la simplification de geminees :
amtin, mort, cadavre. nła, lui.
3° Cornme finale des noms feminins, quand la lettre precedente est unevoyelle ne faisant pas partie d’une diphtongue :
ialbat, jeune filie. tislit, fiancee.
tadurjywaL soir. laumał, genisse.
ianeggalut, derniere.
Cette regle est absolue.
4° Dans la composition de la formę passive (n° 209) et de la formę d’habitude (n° 211).
5° Enfin, t resulte de 1’assimilation de deux leltres dont la der-niere au moins est t (n03 84 etsuivants).
d correspond au <ł franęais, au ^ arabe, au A ou (“1 touareg. Cornme le /, il s’observe rarement isole, mais remplace par sa correspondante interdentale U. On le releve :
1° Dans quelques mots :
asid, lumiere. dłrkt, pierre.
2° Cornme le resultat de la simplification d’une geininee :
y V
da liwi t, pour idda iiwi t, il l’a emporle.
15. — Conti nu es : correspondant au s franęais, au arabe,
au O touareg.