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"74 LA CATHtDRALE

Ensuite l'<5v6que Alaln Bivelen (1290 k 1299). C'est lul qul consacra 1’aulcl do celto chapollo on 1293 ; vous avcz actuollemenl touto facilitó pour 1'ndmlrer de plus prós. Sa tombe so trouvc sous le douxl6mo enfeu 4 gauclio.

L'<Svfiquc Galion de Monceaux (1108 ii 1410), qui lii conslruire los voOles du cIkoui' de la Callićdrale, avail ÓUS cnlorró au inilicu dc la cha-pclle Nolre-Damo en 1416. Co inomuneul obslruail lo pnssage el gćiiait le sorvico, aussl lo Chapilrc lo 111 dćmolir au xvn* ou au xvm* sińcle. Sa staluc, un bcau gisanl on relief, ful placue sur lo lombeau d Alain IUve-leń qui recuoillil san* doule sa ddpouillo inorlcllo. Col cnfou osi placó sous lo boau vilrail (slgnó de Ciaudius Lavergno) ou l'on voil sainl Jean donnanl la comniiinłon h la Tria Sainle Ylerge.

Dans le mOmu enfeu ful inhuinć l'uvóquo Charles dc Liscoel (1582 ii 1613). Ce prólal accuelllll en uno dc ces loini>es — pcul-ilre en cello qu,ll so deslinail ii lul-mfiine — la ddpouille morlcllo du capilaine ligucur Magence, originairc dc Gascoguc, lin} cnlro Trdboul et Douar-nones dans un comlml conlro lo odlóbro et rcdmitahlo Imndil La Fonle-ncIle. II 86 pourrail aussi quo la lonibo dćcouverlo, du cdld de rRyangilo, un cour$ des fouillos praticpiees ces jours derniers, loinlio non alirilOc sous un enfeu, ful cellc du capilaine gascon. Klio so siluo sur un plan parallfelo au monument dc Galion do Moncenu.\ lequel oceupe renfcu procho do 1‘aulcl.    (A suivre.)


A TEcole Chretienne

—    Ma Sflour, qu’esl-co qu*il y a sur cello crolx, au milion d’un t*s de pftllts grains ? dcmande un jour uno (lllctto do 8 ans fi uno Beligioiiso gardc-maladc qui soignail sa mirę.

—    Ma potilo Bile, rdpond la Sceur, c’csl le Bon Diou vonu sur la lorro... Los móchanU l'on clouó sur cello croix el II osi mort pour nous sauver.

I/cnfant bondil vors sa móre.

—    Oh I maman, dcoule co quo dii la Sceur. I*o Bon Dieu est mort pour nous et on ne le Mmii jms !

Bćuclion touto sponUnće du ccciii- encoro pur d*unc enfant frd-qucnlanl 1'ócole sans Dieu el ignorant lout do ce qui fait la ricliesse do nos pctlLs do 1’dcole Chrćlienne. Coux-oi possidenl ddjłi ii cet iige. cii effet, un certain bagago spiriluel el vibronl 11 lout ce qui leur parło do Jtfsus, do sa Miro cl des Saints.

Dis la classo enfanline, alors quo l enfani n’csl gu&ro encoro qu'un perlit ótre lout d'lnsliucls, 1'ćducaleur sc poncho sur sa jcuno Aino ot, par tous los moyous ii sa porlio, 8'cfTorco do l'ouvrir aux choses divinos. C’esl ii 1’dcole, U lo sait hien, coinmo d*aillcurs dans la familio, dans cos mllioux oii germent les premlftros pensćes cl los premiers son-limonls, quo 1’ftme rcęoit unc cmpreinlo lnelTaęablo qu'on retroiwe jus-qtl*aux o\lrimos limil.es do 1’Agc.

Do bon no hcuro, le regard do 1’enfanl e.sl oricnUS vors Celu} qui so piali panu i los humbles ol los petit*. II apprend A so vaincre, ii $'ou-hlier pour fairo plaisir ii Jósus. On lui parło (le sacrilico nvant mómo qu’il n‘ait nppris ii ópclcr cc mot austAre. «J'ai fali deux sacriflces », ronllail h sa mailrossc une polilo do fi ans un jotir do CarAme dcrnicr. «J'ai mangó du inacuroni (pic j aimc pas..., puis j'ai donnó rien <ju'utio Łapo ii Miciiol et lui in*avait donnó dcux » (sic).

Alnsi donc, ii cOló do ccux qui aujourdhuł considórcul la morlill-ralion comme ohose ótrangc, pórlmóo. frisant presque lo ridicuie, nous nvons de ces Amos ncmcs rlio/. qui Hdóe de renonrcuiont fait corps avoc lout co (|u’ollos onrogistrent par aillours, des nalurcs gónóreusos qul soronl toujours próles ii faire «quelquo choso qui cofilo ».

L’ólóve grandil. Son óducation so poursuit landis (pic In prćpara-tlon aux oxainons s'intcnsinc. I*ar lo ddvoloppement liannom'eux de loulos les rlchesses- do 1'enfant, inLolloctuelles et moralos, l'ócolo libro vlse ii on faire lo typc accompli du jonno chrólien, do la jcuno chrd-licnnc. solidemonl armós pour la vle : ©sprll óclairó, effur pur, volontó tomluo vers lo hien.

Co travail d'apdtro, rinYCstisseinont do ces jettnes forterossos, doinnndo un tael., uno palicnce infinis, un respect oxtróme do la digniló de 1’onfant — qunlitós qui nc sonl pas, a priori, 1’apanago exclusif du maltro chrótion. Colui-ci a copondanL lo grand aYunlagc de renforccr sos dons naturols des rlchesses de sa vie spiritucllo. Quand lous les moyens humains oni óchouó nuprAs d*un onfant, il est raro, en cITel, que le jeuno rebelio rósisle A la douce cl forto persuasion d*uno Ame surnalurolle.

Ccpondant. A part la loęon d'inslruclion religicuso proprcmenl dito, les c sernions » sonl raros A 1'ócole. Tout est utilisó pourtant, discrfttc-ment, pour faire germer ou onlrotenir les pensóes sui-naturelles. L’on a alors de ces róflexions inallendues qui róvólent juanifoslonient le Ira-vail en profondeur qui se fait dans les Ames. «A quoi róve7.-vous ? > doinandc hru.squeiuonl un professeur dc góomćlric A une jcune óIAyo appareuunent diatraitc cl dont le regard vaguc semblail suivre la courso des nuages. «Jc pense, rópond celle-ci timidcmcnt, au Grand Góomólro qui a tracó avec son grand compas toules les planMcs rondes lA-liaut. > KI co jcuno < blessó > impatient do rotourner A son apostolat auprós de sos camarades dc Pócolo lafque : « Uno blossure nu sorvicc do Dion, c*08t comme la soupe ; ęa fait grandir I >

A la queslion brfilantc dans un monde oii la luttc pour lo palu quo-tidicu devienl do plus on plus Apro : l«os cnfanls des ócolc-s chróliennes sonl-ils aussi błon prćparćs quo los aulres A alfronter la vie ? nous rćpondons : consullez les slatistiquos, ouyicz nos annalos. Los rćsultnts des examens scolaircs et le nombrc d'lioinmcs óminonts, grnnds servl-leurs du pays, quc los collftgos catholi<|ues complcnt parml leurs anclcns, tómoignent dc faęon Incontcstóc do la valeur de la forinntion rcęue.

Que les familles chrótiennes continucnl donc d'offrir A leurs. cnfanls le privil£ge — coóteux, II est vrai — <j’un sójour prolongó dans uno instilution privóo. Ils y apprennonl A < vouloir » lo bion en touto occa-slon. ot c’est IA en somme le dósir ultimo des parenls ot des maltros. lis y apprennent en oulre A so dćvoucr cl A scrvir. «Ils n’y rcęoivenl pas seulement une Instruction sollde, Ils y dócouvronl Jósus-Christ. >



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