132 LA CATHtDRALE
Yous savez tous dósormais en quol consisto cettc Nouvainc. Cliacun dóposc, dans la corbeille placdc ii cct ofTet devant 1'aulel do la Sainle Yierge, ses inlentions. Ces inlentions exprlment nos diffieullds, nos angoisses. II y h nos enfants qul grandIssent. Leur comportcmcnt dans la vic et lenr avonir no laissent pas fi certains moments de nous inquićlcr. II y a nos maladcs, ceux pour <|ui le retour h la santó csl une nćcessiUł vilalc pour lo paln quotidicn dc leur familie. II y a nos viclllards. II y a nos mouranls pour qui nous nous inquićlons avcc raison du grand passago et dc la deinoure óternellc. II y a le mdtier, les afTaires. II y a co elimal familia! quc tant dc poisons viennent empesler. II y a... 11 y a... Quc de clioscs qui nous font sentir le besoin essentiel de la proleetion dc notre Mfcrc du Ciel !
Toutcs ces inlentions sonl lues au commcncoment de la rćunion. Cesi sur elles quc se portera la ferveur dc notre prióre. Nous les conlions ii Marie Auxłliatrico, la Viergo aux llayons, cclle qui esl apparue Jt Catlie-rine Labouró dans la chapclle dc la rue du Bac, & Paris, et qui figuro sur la Módaillc.
II y aura 125 ans quo .Mario est apparue ainsi. I.e 27 Novcmbre 1830, ellc disait en inontrant los llayons qui ćclalaienl de ses mains : < VoilĄ le symbole ilcs grdccs (/uc jc rćjmnds sur les personnes i/ui mc les demun-ilcnt ». Ces rayons cl !*«5clat ćtaicnl tcls quc la Vierge en iMait cnvcloppdc cl qu'on no lui voyalt plus ni les pieds, ni la robo.
Prolłtons do celto surabondance. Dans cc mois annivcrsairo do la grando appańtion, vonons toujours plus noinl>reux et plus conflants aux prióres qui ont licu u la CatlnSdralc tous les lundls, ik 19 lieurcs prdeises. Cesi la Yicrgo ellc-m£mc qui nous y invile ot nous y presso.
L’(Euvrc des Tabernacles a rcpris ses róunions du vendrcdl aprds-iii id i groupanl les personnes qui peuvent disposer dc quolqucs hcure.s pour travailler fi la confoction du lingę d'autcl ou ii Venlrclien des ornements.
L’(Euvre 8’adrCHse aussi aux personnes dćsireuses d'aidor los ouwióres par des dons en naturę ou en esp6cc.s.
C'est ainsi qu’e!le a rcęu au cours des mois dornlcrs les olTrandes suivuulcs : Mmc G.. un coupon do soic blanche; Mmc J., 1.000 fr.; Mme T„ 1.000 fr.; Mmc I-o B., 2.000 fr.; M. O., 500 fr.; Mmc G., 500 fr.; Milo I*., 1.000 fr.; Mile C., 000 fr.; Mmc G, 400 fr.; Mme l\ 2 robes de soiróe ; Mile P.. un drap de toile ; Milo C., une nappe dc toilc ; Mmc C., confccliou d'une aube ; Mmo Le T., trois draps de toile ; Milo R., don d’uno aube.
A loutes ces gćnOreuscs donatriccs cl bicnfaitriccs dc 1'ćglisc, lTEuvrc adresse ses sinc^res remerciements.
l.o C Octobre. le Patronage ouvrait hien larges ses portes a une centaino de flllettcs.
Une sdance de Guignol amusa fort les toutcs petites dc 4 et 5 ans. La formatlon des <$quipes apporta rćellc joie aux G et 7 ans, flores
d'appartenir au groupe «des grandes» commc 1" ćquipe. La 2* rćunit les 8 et 9 ans. La 3*. les 10-11-12 ans, heureuscs de sc rotrouvcr aprfes de bonnes vacanccs : lielle mlne et franche gaietć.
De jeunes monitrices les aidcronl A consorvcr cettc vie Jeune et ardcnte par des prnmenadcs, des jeux et., des surprises.
Ia; travail aura sa part au Patro. On lrouvera : atelicrs de nmdnlage, pcinlure. coulure.... l^es clifcres mamans vonl avoir des ouvri6rcs de 1” ordre qul joindront 1'utile 1'agrćablc.
Et la grandę seance dc Janvier en perspectlvc !... Que d'hcures il faudra eonsacrer k sauter, danser, clianter pour assuror une parfallc exei*ution... Cc sera le eharinc des aprćs-midi pluvicuses et froides.
II fcra bon au Patro ! I,c chaulTagc sera l& pour rćconfortcr des bonnes averses subies en cours dc route...
Alors, vite, toutes au Patro, cbaquc jcudi & 14 hcurcs. On vous y nltend alTeclucuscment voulant offrir aux enfants : dćtcntc joyeuse et ćducalivc ; aux parents : aide et sćcuritć.
Vivc lo Patro ! Vive Sainl-Corentin I La promenadę de la Maitrise.
22 Septcmbro 1955... Tranquilll.se*-vous, chera lectours, ce ne sont pas des mćmoires. II faul fltre vieux pour derire ses c Mćmoires ». Et pour (Hro dlroctcur d*une nielióe dc jeunes garęons, ne faut-il pas restor per-póluelloment jeune ?
Le 22 Septembre, c'est lout simplement la dale qu’avaient cboisi les petits cbantres de Saint-Corentin pour leur grandę sortie annuelle. Vous vous rappelez blen cc Jour ofi pour la premiórc fois depuis dcux mois la pluie fit son apparilion. Eli hien ! nous aussi on se le rappclle et pour cause : damę pluie ful des nótros pendant toutc la journće. Sanlig Du avait sans doute trouvć notre moyen de locomotion trop modernę pour nous accorder 1'auinAnc de quelques rayons de solell. Pcnsez donn, un car avco T.S.K., micro et sićges mobiles, c'ótall du luxc. On se trouvail hien Ih-dedans.
La joumće dćbule bien : toul le monde est prćscnt k la messo. Colle-ei est suivie avec fcrvcur et plćtć ; II y a un grand nombre dę cominunions. Chacun a fait un cITort pour ćtre Ii 1’hcure ; je mc aula laissć dirc que l*un des enfants ćtait debout Ii 0 lieures pour ćtre fln prćt. Un tel ario dc bravourc mórite de passor a la postćritd. Ce qui est fait.
A 8 h, 30, dćpart do la place Saint-Corentin. Hćlas, mille fois hćlas ! tout le monde ne devait pas le prondro ce dćpart. Les trois mousquetaircs do la rue A.-Briand, ayant cu ce jour-lh un penchant trop faiblc pour ccrtaincs vitrlnes trop bien achalandćcs, rćussissent k rater le car. La censuro ne in'aulorise pas k vous faire savoir comment et ou lis passćront le reste de la journće.
Kcrbćnćal, abbayo bćnćdiclinc siluće k quelques kilomćtfes de Lan-derncau, conslitue le premier arrćl dc notre voyage. Nous y sommes r.tialeureuscmtnl accueillis par le R. P. Laurcnl, mallrc do chapclle. Une petilo rćpćtition de cliant de 10 minutes est prćvuc. Lo Pórc Laurenl nous donnę qucl(|ues conseils judicicux sur la faęon de respirer en