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138 LA CATHtDRALE

Copondnnt Joseph Grtiveran nllait avoIr vingl ot un ans et il n'nvnit iStudló In thćologic qua pendant un nn au SAmlnniro de Oulmpor.

Ku ISI S. Mgr dc Crouseilhes, voulanl rouronner son oauvro, l>nvoyn dc nouvoau Paris pour Atudfer, pendant 3 ans, ln thóologie et les nulres sclcnc08 ceclćsłasliipies au Sdminnirc de Sl-Bulpice. Son savoir s'impo-sail h lei point qu‘au l>ouł d'un an il-fot noniind myltre de Confdronees. Un de sos nncions mattres disnit de lui plus'tard au chnnoine Tópbany, son parent : it ^tait par sa capacitó In gloire do Sl-Sulpire, pendant qu’il (Hall SAminnriste, rommc il l’a ótd plus tnrd par s« sr lence et sos vorlus Apiscopalos !

Splcndidc aurore, plcinc dc proinesses ! Nous allnns voir rdpanouiwe-menl des vertus et des qualllćs du jcunc rlere, nu eours d’uno carrlfcre sncerdotalc ot nposlolique — trop yite ncheydo — mais donl len frułts ddpasseront les promesses des fleurs.

Mgr Dombidcau dc Crouseilhes, qui |'almait rommc un (lis voulut Alra vrnimonl son pfcre en lui confdrnnl le sareitloeo. II le Ot donc vonir do Parła, et le samedi des quatro-temps do l’Avent 1817, 1'ordonna prfilre dans la obapelle de son palnls. Lo mfime Jour, il le nommnlt professeur dc Ihóologic dogmatiąuc ot dirccteur on son grand sóminnire.

Prdpnrd h celto double mlssion par des solides ct brillnntes dtudos Ih0ologiquos, scientificjues ct łlttćraires et aussi par sos rołations nvcc des bonuuos.do bauto valcur issus de milicux divcrs, il so prdsentail nu grand sdminalre avcc uno expdrlenco «Honnanto ct une connaissance profondc dc In socićtA.

II coiupiit ses sćm i nar i stos par sos qualłl<5s d’espril ot de cceur.

Clair et m<Hhodique, il enseignail avcc pnkislon les questions les plus difTicilcs de la thrtologio. Inslruit et Aclairć, il dirigeait sflrement les flmes des futurs prdtres, les formant dans Tesprit dp leur sainle vocation.

Depuis neuf ans. 1’abbć Graveran se dAvouail & ces fonclions, ccpen-dant que sa rćputation lui allintil dans lout le dlocAse une estime ot uno ndmirntion lellcs que personne ne fCtt Atomie, lorsque en 1826, Mgr dc l^>oulpiquet le noinma curd-archiprdlre de Saint-Louis, dc Hresl, la plus imporlante alors paroisse du dlocdsc ot, il co moment, la plus dilTicilo incontcstablement.

Quand cc jcune prfitro de trente-trois ans en prenait la cl|arge, il n'y ayait pas trente ans qu'on iłlait sorti dc la nWolution : la lempćte avall dóvasl4 plus qu'aucune autre cotte malhcureuse vllle, il n*y restait ricu ...des instilulions pieuses dtahlies au eours' des ftges; les couvents dls-persAs ; son magni(ique collfcgc, oouvre de Im Conipagnic dc JAsus, tout nvait disparu.

I/csprit róvolutionnaire et impie, cntrelcnu par les sociótAs seerdtos, s‘insurgea contro une .Mission, prdpardo par son prAdAcessour, que lo nouvcl ArchlprAŁre entendait mener a hien malgrA jes assauts d’une cannille lapageuse qui entendait enlraver ct mAme arrAter In Mission comme cela s'Alalt produil peu d’annAes auparavanL L'autorltA civilo, ApouvanlAe, voulail capltuler. MalgrA sa |>ression, M. Gravcran tint bon ct son aUiludc, aussi fermo (pic nmonnablc, le posa immAdialomenl dans la villo comme Un liommc dc devoir ct d'Ancrgio.

La Mlssion out un succfcs quo les cnlraves apporldes no flrent quo souligner et le Curd pouvall ćcrire k Mgr dc Poulpiquet : le nomlirc dMtnmmes qul se confessent augmenle toujours, des olTirlers dc marino, des employds d'admlnistrnlion ahnndcnt rliaque Jowr ct rćbranlement sc rnininuniquc de proclic en proohe.

L'Evfique vint clore la Mlssion qui ful couronndo par la plantation d'unc croix sur la place Sainl-Louis. Cetlc rroix ful porlde solennellcmcnl par dix-huil centa hommes au millcu du coneours de preaquo touto la populatinn.

Cin<| annćes plus lard, complices par leur lAchelć du sectariame haincux des fnclieux qui falaalenl clrculer des pdliLions rdclamant 1'enlA-vemcnt de la croix ćlevće sur la płaco Saint-Louis, les Autorilćs, malgrć les fermes et rourageuses protestafions du Curć et ses ddmarches rditó-rćcs. approuvfcrent ccttc criminellc entreprise. « Jc nc cfcde qu*k la forre ». ddclnra-l-il ii ce moment lragique devant une foulo immen.se. Le croix fut porldo rcspeclueuscmont dans 1'eglise oii on lui donna une place d lion-nour au fond de 1’absidc. Dix ans plus tard, le aouvenir dc ccttc journdc dcvail fournir ii Mgr Oravcran ses armolries dpiscopale*.

(A tuivre.)    J. T.

L teoiE yaiNT- vuev

II n’est gudre besoin dc prósenter Pdcole Saint-Yvea aux Quimpdrois.

Fondó ii la fln du siftcle dornior par les PAros dc llmmaculdc-Concop-llon, Saint-Yves a dtó pris en charge par le dioedso dc Ouimper dAa 1903, ct, depuis cette datę, malgrd hien des vicissitudes dont roccupation lotalo par lc» Allcmands «ło 1040 ii 1944, colle deole n'a cessd de se dćvolopper.

Dc brillnnls succós au baccalaurćat ont contrihuó ii donner A Saint-Yves un essor particuliftremont remarquó depuis quelques annóos, essor qui a nćcessild de gros travaux et un agrandissement notable de 1'dta-hlissement. Cotte annde, toutes les elasses, depuis la 6* jusqu'ii la l" inclusivemcnt, ont dd fitre dddoublćes, et le nombre des dlfeves des elasses do I^>l)ilo3ophie-Mathematlquo8 dópasse la trentaine.

Des confdroncos sur les carriftres, faites babiluellemenl par des Anciens, ct uno documontation trfes abondante permettont aux ólgves des elasses supdrieurcs do cboisir leur voie A bon esclent. Et ii csl agrdablo de signaler <|iie les Anciens qui entrcnl dans les Grandes Eeoles so comportent fort honorablemenC

Au CollAgc proprement dit, qui prdpare le B.E.P.C. et les sdries clas-slques et moderno du baccalnurdat, sonl adjoinlcs des elasses primaires qui groupent 120 garęons dc Ouimper ou do ragglomdrallon quimpdroise.

Ainsi 1'ścolc Saint-Yvcs prend les enfants d6s leur tout jeune Age pour les conduire jusqu’aux diffćrenles sdries du baccalaurćat. Si les petits qui gravisscnt pour la prcmiAro fois le raidillon Fcuntcunik-ar-Lcz se rendaient compto qu'il leur faudra refalre ce chcmin pendant une dou-zainc d'annćes pour bouclor le Circuit des dtudes primaires et secon-daires, pcut-ótre seraient-lls quclque peu effrayds. Mais il faul crolre quo celto perspective nc les trouble pas puisque, cette annće, ils sc sont inscrits plus nombrcux cncore que par lo passć... ct lis no semblenl pas trop malheureux I