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croirc que la N.S.A- pourrait presquc contrólcr tous les cotv taccs cotrc les horamcs ct mćttre ainsi cn place une « tyrannic electronique ».

En ma qualite d’analyste 4 la basc de la N.S.A. dMstajłbui. j’etais chaąuc jour en contact avec le ąuarticr generał dc la N.S.A. en Europę, le coraplcxe l.G.-Farben 4 Francfort. Cc que je savais des intrigues dc la N.S.A. en Europę ct en Allc-magne fut complćte par quelqucs voyagcs a Francfart cn mis-sion secrćtc.

Le quart:er generał de la N.S.A., Timmcubłc I.G.-Farbca, qui fonciiuiuie daes les cerdes de la N.S.A. sous le nora de codę USF-79S, dispose d'un immerue apparcillage electroaique d*espionnagc. a I*aide duqucł on ne rasscmble pas sculoneni les informations sur les pays dc 1’Est, mais aussi sur les gouvcme-. ments des pays occidemaux.

De nombrcjises scations de la N.S.A. dependantes dc PUSF-798 en Anglcterre, Italie. Grece, au Maroc et surtout en Ałle-magne survcillent mćrnc tous les canau* d* informations des gouvcrucmcms qui soui allićs des Etats-L'nis. (Test-i-dire qu'entrc autres est ecoutee toute la ccaununication dans les do-maines de la diplomatie, des affaires rniliiaircs. du commcrcc (espionnage industrid), des sennees publics et de la navigation. Ce travail est execute avec une finition ci une precision tdics qu’ił n'est pratiąuement pas possible 4 aucun pays dc l'Esr comme de 1’Ouest de faire un pas sans que le gouvernemcnr ameńcain ce 1’apprcnne.

Parto u t ou stationnmt des troupes amćricaines cn Aliema-gne, D y a des bases de la USF-798. A eda s'ajoute que la USF-798 de la N.S.A. est aidće par les unites spedalcs du B.NJD. al-icmand et par le G.C.H.Q. bntanniąue, qui sont tous deus ćga-łernent spćdalises cn espionnage ćlccuoniąue. Pendant mon se-jour en Indochine, j*ai vu comment des agents aOemands en es-‘pionnage ćlectronique etaient au Viernam et y ont aide la N.S.A.

La USF-798 n'est pas seulement le plus important cenne des services secrets ćcs Etats-Unis ct de PO.T.A.N. en Europę, mais il fut aussi institue afm de travailler 4 Poccasion pour d’autrcs parties du monde. Ainsi. par cxemple. dc nombreuses ć tu des et exploita;ions des attaqucs amfricames en Indochine oni ćtć faites a 1'intćrieur de 1’immeuble LG.-Farben. «On et-płoita entre autres des informations qui ćufeat !ivrees par łes soi-disant «airborne płatforms» (avions dc rcconnaissance)

qui, pendant la guerre. r*:*>f1ent voler au-dcssus de la Chine, du Yictnam, du Laos et du Cambodge. Ces stations d’espionnage voiames ćtaient indispensables k la gucire offcosive des Etats-Unis cn Indochine et ćtaient un modele pour cetie sorte de travail dc reconnaissance. La USF-798 dirigeait egalemcnu a partu- dc Pimraeuble LG.-Farben. des stations d’espionnage vo-lantes mises en place pour provoqucr l’Umon sovićtique. Der-nicrement. cela a conduit cn Amćriquc a un debat pour savoir si de tels voIs provocatcurs pouvairtU dćdendier un jour un donflit entre l*Est et POuesL

NĆGOOATIONS DE LA PAIX DE PARIS.

La USF-798 et d’autres ,bureaux des serviccs secrets situćs dans le comple.sc LG.-Farben etaienu pendant les conversaiions de la paix de Paris, le centre d’exploitation et de transmissions entre les negociateurs americains a Paris et les militaires et agents secrets qui comcnandaient au Victnaxn. Chaque jour. des rapports sur la situation en Indochine etaient transmis de Sui-gon a Francfort et ensuite a Paris. Des urdres d’Henry Kissin-ger et d’autres negociateurs allaient k Saigoii ea passim pr» Francfort. Pendant les demieres anrtees de la guerre, iorsque sc poursuivaient a Paris les nćgoaatioos pour la paix. prcsqoe tou-tes les deosians militaires sur la continuation de la guerre om etć prises par les negociateurs k Paris. Cest-a-dire que sans le rOIe dc !a USF-798 4 n.G.-Farben. la ccnduire dc la guerre au-rait ćte imposstfclc. CTest par Iż que fc comple.se l.G.-Farben fut pendant la guerre d’Indochine un centre de dedsions importaa-tes.

Je participais i Pćlaboration du rapport (acheminć chaque jour) de Paris vers Saigo.n et je sais par expćricnce personnellc le rdle de Pimmeuble l.G.-Farben dans la guerre dTndochi.ne.

L'immcublc LG.-Farben est ćgaieraent le pnnripal centre des serńces secrets pour les activites americairtes et celles de PO.T.A.N. en Afrique. Lż-bas, dans les sections spedalcs, on analyse et on exploite egalcmcnt les activitćs politiques et mili--, taires cn Afriquc aussi bien que dans le błoć sovietiqne, en Europę ocddentale ou au Proche-Orient. Dans ce cadrc-ta, la USF-798 emretient un systemc secret de coinmunication «vec Pappardliagc ćk*ctroniquc d’csptonnage dc la Kćpublique sud-africainc, quoique PO.T.A.N. et les Erats-Unis n’y aient, offi-ricUcment, aucune relation d*ordrc miliuirc.