t:que humaine et logiquc, avcc le terrorisme qu'ont cxercc les Etats-Unis dc faęon massivc au Yieinam. Les attcnuts i la bombc sur Ic bliiment I.G.-Karbcn. cn raison dc son rólc dans ccttc gucrre criminellc, ne peuvcnc pas ćtrc compares avcc les bombardcmcnts sur le Laos ou la tcntative dc dćtruirc les di-gues fiuvialcs au Victnam. Les vrais icrroristes, c’ćtait mon gouvcmcmcnt ct non pas la Fraciion Armće Rouge.
Sculcmcnt. ici cn Ailcmagnc, le gousernement mćne 1'accu-sacion, et les accusćs sont des citoyens ailcmands qui etaient asser courageu* pour s’opposcr a cctic gucrre airoce et crimi-nellc. pendant que les vrais terronstes. du gouvcrncment araeri-caio, pousaiem sc permettre dc poursuivre leurs activitćs cn Angola ct ailleurs. Ccci es: un dśguiscraem de la justice ct suffit a degoflter toute personne ayant des sentimena humains. Cctie procedurę contrę des citoyens ailcmands, qui ont pcut-ćtre fait •des erreurs mais ont surement agit avec bcaucoup de co urąg;, r.’csi pas seulement significative pour TAIlemagne, raais egaie-ment pour les Etals-Unis. Pour justifier ses propres activitćs terroristes. Tcmpire amencam a un besoin vitai d’un nouveau «• diable » ; d’autant quc maintenant les efforts de dćtente om o:ć (de Tesprit) des Americains Ic danger du « communisroe ». Les actions de ia R.A.F. doivent cn faire les frais. De nnmbreu-ses ćtudes sur le cmortsme imcmationai qui ent ćtć faites par la C-I-A. ou par d’autres bureaux du gouverneaient anćrieain de mechc avcc la C.LA. et que j’ai ćtudićes presentent constam-ment la R.A.F. comme un « flcau du terrorisrac ». quoiquc de fait les actions de la R.A.F. n’aiem touche qu'un petit nombre dc personnes. Face i cela. les activites du gouvemcmcm ameri-cain ont cu pour conseąuence le derarineoient de millions d'etrcs hnmains. Des chefs dTtat etrangers ont ćte assassines et cn Indochine plus de 75 000 personnes ont ćtć tućes ; on se mć^ ia au commcrce inteme dc la droguc, plus dc 25 gouvemements ont ćtć renvcrsćs, parmi cux en 1973 le gouvernemcnt chilien qui avait ćtć porte au pouvoir par un rotę librę ; le gouvcme-ment 3mćricain etait imp!iquć dans des guerres terroristes sccrć-tes depuis le Laos jusqu’i PAngola. II est rcsponsable (Taurres mas sa er es de pcuples dans le licts mondc, d’actions dc sabotage contrc des entreprises de la dćmocratisation et contrę les aspira-tions & la souverainctć dans le mondc entier, y compris la Re-publiąue fćdćralc ; ii a lui-mć-me violć de faęon indigne lesęlois amćricaines, illegalement. on sunciUa de faęon massive des citoyens americains. on tua des dirigeants politiąues amćricains.
principalemcnt des Amćricains : Noirs, latins ou asiatiąues, et oa re prima presque chaque opinion dWergente.
^La poursuite de la R.A.F. n’est pas seulemeni unc tentative honteuse du gouvememem dc Bonn pour ćaaser 1’opposition en Allemagnc, mais. par cct acte, on (cnie de justifier simultanemem Ic icnrorismc massif du gouvememcm amcricain pendant as trenie demieres annees avcc l*aide et les applaudisscments de la Rćpublique fćdćraie d’AIiemagne. contre la majoritć des peu-ples de la terre. a dc conscrvcr la base dc de part pour les futurs actęs terroristes impćrialistes. En tant qu’Americain. je suis heureua dc savoir qu’il y avait quelques AUcmands, de mar.e que beaucoup d’Amćricains pour le mouvement contre la guer-rc. qui etaient prets 1 des actions courageuses et dangereuses pour stopper le reritable terrorisme dans le monde d'au-jourd’huir Je crois que le pcupte allemaud dcreait moins maudi-rc la R.A.F. que chercher oicn plus i comprendre les condkions et les raisons qui ont modre la Fraction Arnice Rouge pour des actions contre Tunraeuble LG.-Farben et d’autrcs cenrres d*agression des Etats-Ums sur le sol allcmaad. 4
K. BARTON OSBORN
31 ans. ioarnaliste et charge de cours sur les senriccs secrets americains. Travailla comme « case officer» (direaeur d’agents) pendant trois ans dans Anny Intelligence and Security Corps », dont un an et dcm au Victnam ou il partiripa au programme mcurtrier de la Ci-A. «Phaenix». Les antres quinzc mois, ii travailla comme ccnseiller a la C.I.A. — « Agent Motivation Operaticm » a Washington. quc Ton a me-ne en vue de la gucrre au Victnam.
Apres avoir ąuittć fes services secrets en 1970. Osborn s'ef-foręa <favoir des discussions publiques sur les općrations secre-tes douteuses de la C.I.A. et d'autres services secrets. En 1971, lors d’un « hearing » du Congres, 0 fit unc deposition sur le programme « Phcenix». En 1973, Q crća a Washington avcc d’autres personnes le «Intelligence Documentation Center* qui met & la dispositioo de la presse et du public une Information confidcntielle sur les scnrices secrets americains. Le travail de PI.D.C. a ćtć indu dans le rapporr ćtabli par le Sćnat.__
« Depuis la Seconde Guerre mondiale, les scrviccs secrets araericains sont trts vivement m&Ies i l’acuviję sccrete, non seu-lement en Europę mais dans Ic monde entier. En plus de la pra-