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destinćcs cl nc pouvait plus ainsi admeltre desormais d’aulrcs annexions tcrritoriales que cclles Iśgitimóes par leur consenłc-ment. Lc congres diplomatique de Saint-Pćtersbourg, en pro-hibant 1’emploi des balles explosibles, venaii inlerdire k la science le criminel usage de son gćnie invcntif pour accroitre les calamitćs de la guerre. La guerre de Crimćc se terminait en 1856 par le traitć de Paris, qui, aux applaudissements du libe-ralisme curopćcn, recommandait aux nations, au nom de la civi-lisaiion chretienne, de la justicc el de 1’humanite, de recourir a la voie de la mćdiulion et dc 1’arbilrage pour rćgler les conłlils internationaux. Enfin, une institulion quimerito h son promoleur ]'ćtemelle reconnaissance de Phumanitó, cellc de Fassociation dc la croix rouge de Geneve, pour le soulagcment el 1 assistance des blesses sur les champs de balaille1, recevait la consćcration dc la diplomatie, et dans la guerre de 1866, sa premifcre appli-cation pralique.

Avani 1870, on pomait donc dire : la guerre se civilise. Mais on n’a pa malbeureusemeni le repetcr apres, sous Fimpression dc la conduitc dc la guerre contrę la France. Le besoin morał dc s’occuper des lois el coutumcs de la guerre sc lit generale-ment scniir et inspira h Penipereur Alcxandre II la pensee gene-rcuse de la conference dc Bruselles, qui avait pour objel de rc-cherchcr les rćgles a suivre dans la conduitc de la guerre pour en adoucir la rigueur et a laquclle il convoqua les delegues, non-sculement des grandes puissances, mais de tous les Etats, grands, petits et moyens, afin quc FEurope entifere y fut represeniee. C'esl que, en effet, lorsqu’il s’agit du droit international qui doił regir les rapports des Etats entrc eux en temps de guerre comme en temps de paix, ce droil ne se iuesure pas sur 1'ćtenduc des terri-toircs et sur Felćvation des populations; il s’affirme par Iavaleur qui lui estproprc etqui s’appliquea Fautonomie de cliaque Etat.

Les points noirs qui yinrent a surgir a Fhorizon politique nc perrairent pas dc continuer, a une nouyelle conference projetec a Saint-Pćtersbourg, I oeuvre commencće a la conference de Bruxelles, qui laissait bien des lacanes et demandait bicn des pcrfcctionnements.

Je ne crois pas que le Manuel sur les lois de la guerre, puhlić par I Institut de droit Internationa!, ait aspire a realiser ces per-fectionnements et a remplir ces lacuncs. II a voulu sans doute et surtout utiliser ce qu il a jugć devoir Pćtre dans les actes dc la conference de Bruxellcs pour servir, suivant l*expression dc M. le professeur Bluntscbli, de reinpart a tous, et en particulier aux faibles contrę les forts.

« La barbarie des anciens temps, dit ł’avant-propos dc ce Manuel, pourchassće par la civilisation moderne dans tous ses retranchcments, tient bon encoresur les champs dc batnille, plus peut-etre que partout aillcurs. Ce phenomene, quelque afiligeant qu il soit, n a ricn qui doive snrprendre, car la guerre, — conse-quence elle-nu'me d’un etat social imparfail, — favorisc plus quc toute autre circonstancc 1’cssor des penchants les moins nobles de la naturę humaine.

« II faut empecher les actes reprouves de se produire. »

Par suitę de la rćsolution de 1’Institul de droit internatioual, de soumettre ce Manuel a 1’attention de tous les gouvcrnements, M. Ic comte de Moltke a exprime son appreciation dans unc letire ii M. le professeur Bluntscbli, membre de 1'Institut de droit inter-national et conseillcr prive, qui, dans sa reponse, a soumis a 1'illustre feld-marechal, ses obsenations.

J’ai lu, dans le Xord du 5 fóvrierł, ces deux Iettres de M. le comte de Moltke et de M. le professeur Bluntscbli avec toute rattention quecommande ralione persona: et materue leur itn-portance, qui est celle, a mes ycux, d’un document historique et scientifique, et je crois dcvoir presenter les obsenations que m’a suggerees cette lecture attcntive. 1

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II convient dc rcconnaitre q«c ta prioritć dc la pubtication dc ta Ictlrc dc SI. Ic comte dc Moltke appartient a ta Rcvu« dc druit internalionat. si recoinmanduble par lc lurritc cł Pimpurtance dc sa rćdaction ct qui est Por-gane lc plus autorisć du couiptc- rendu des lravaus de Plostilut dc droit intcmational.



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