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lieu de * peuvent ótre expliques comme uno graphie inexacte de la diphtongue ie.
La plupart des charbes ecrivent regulierement hh th ?ch, qui corres-pondent a la prononciation mouillee ki ki xi. Dans quelques char-tes seulement provenant de Lwów, de Halicz, de Sambor, de Cra-covie on trouve ou bien regulierement la graphie ku ru, ou bieu des flechissements: kh th a cóte de ku ru, ce qui, d’accord avec Particulation aetuelle du dialecte du sud-ouost, temoigue en fa-veur de la prononciation dure hy liy xy, peut-etre meme avec u de Parriere: ku hu xu.
En dehors de cette categorie-la les signes w et h sonfc em-ployes tout a fait comme il faut; il est evident que les voyelles i et y ótaient encore distinctes. Seulement en position apres les chuintantes c) z, s chez les uns, apres r ou apres les labiales chez d’autres les deux signes sont sporadiąuement melanges. “Cela a lieu le plus souvent dans les chartes de Przemyśl de Kostko, mais ce n’est peut-etre que la preuve d’une lente depalata-lisation de ces consonnes devant i plutót que de la confusion de i avec y. Les deux processus marchaient sans doute en meme temps; tous les deux, dans les chartes, ont encore 1’air incertain. L’auteur est d'avis que Temploi du signe h pour le signe de mouillure k, observe dans quelques chartes, surtout dans celle de Jagiełło, N° 71, dit en faveur du maintien, ne fut-ce que seulement dialectal, de la palatalisation des consonnes, surtout devant i; autrement des exemples tels que 4>€Ahko hcckhahckhh npH ko.ioctk, iioi\HCKoii, bjcko MOiuoiikYkYH ha YiiTb (= na ćbsti) etc., au cas d’une prononciation dure des consonnes devant i, soraient incompre-hensibles.
II se peut aussi que Particulation dure des consonnes devant e n’etait pas encore generale, puisque certains scribes, surtout ceux de Jagiełło, ecrivent le meme 6 large autant apres les con-sonnes qu’a Piuitiale du mot ou de la syllabe ou ils prononęaient sui^ement je, p. ex. ero eny, cBoewy, NenpHATeneMh. Pareille en meme temps a la confusion des signes h et t» est la confusion de e et k chez les scribes qui emploient e large apres les consonnes, mais a cóte de Porthographe absolument reguliere avec o, ainsi ^€MAbio, chiio, iihYATh. Ce serait egalement difficile a comprendre si la prononciation des consonnes devant e etaifc tout a fait dure. II est donc possible que les consonnes placees devant i et peut-