Quant aux couckes du polyptyąue ferme :
1. Les traits blancs ou noirs, imitant Ies joints de pierres, ne sont pas originaux. II en est de menie des tackes blanches, noires, jaunes et roses — moucketages que ł on voit sur certaines de ces pierres. On peul mćme affirmer qu*ils sont dapplication moderne.
2. La couleur brun foncć est d application ancienne. A defaut dautres caracteristiąues specifiąues, Ies tests de solubilite ne nous permettent pas d en dire davantage.
3. Nous avons ete surpris de dćtecter la presence dune feuille dargent. Nous nous atten-dions a trouver une feuille dor comme partout aux cadres des voIets interieurs J3.
4. La presence, sous la feuille d argent, de deux assiettes superposees, dont Finferieure est diverscment „usće” (0 a 16 p) et a une composition semblable a lassiette de la feuille d or des voIets interieurs, constitue un element d appreciation peu favorabIe a lautken-ticite de la feuille d argent des voIets exterieurs et, par voie de conseąuence, a Iautkenticitć du ąuatrain qui sc trouve au-dessus.
On pourrait avancer Ikypotkese qu anciennement peut-etre, a la suitę d un ncttoyage malkabile de ces couckes particulierement fragiles, la dorurc des voIets exterieurs ait ete sacrifiee. On aurait etć amenć ainsi a faire disparaitre, par ponęage, Ies restes de dorure qui subsistaient encore, a niveler la surface par application, au-dessus de l assiette ancienne (c. 2) egalement usee3\ d une nouveIIe assiette (c. 3) puis d une feuille d argent.
La non-originalite de la feuille d’argent et de son assiette superieure entrainerait celle du quatrain recouvrant cette feuille. L avons-nous prouve avec suffisamment de rigueur scien-tifique ? Ici, notre reponse est negative : nous avons seulement mis 1’accent sur deux consta-tations troublantes dont l interpretation constitue un ćlćmcnt d’appreciation defavorabIe a Tautkenticitó du quatrain.
Nous nous sommes efforces de resumer Ies resultats Ies plus importants de Tćtude du quatrain.
Peut-etre aurions-nous pu ctre plus complets et decrire, a Iongucur dc pages, Ies donnees fournies par ckacun de nos tests, par ckacune de nos reckerckes pkysiques et ckimiques. Nous nous en sommes abstenus, de crainte de voir nos nombreux resultats analytiąues mai interpretes et de donner lieu, ainsi, a des confusions toujours regrettables.
Nous reprendrons vo!ontiers la question plus tard, Iorsque Ies kistoriens d’art nous feront des suggestions utiles et nous apporteront notamment d autres arguments, permettant d expliquer la presence de la feuille d argent et dc ses dcux assiettes.
Presentement, nous sommes obligćs de marquer un doute quant a Toriginalite du quatrain, dont la non-originalite n a cependant pas ete prouvee de faęon certaine par I examen dc Iaboratoire.
33 Nous n osons pns Irop ćtcwlre nolrc raisonncincul en l’app!i(|uanl «ux «ouclies pieliirnlrs des romppsilious m£mcs des III. IV el V. On y lrouve łoujours une feuille d'or. & 1 exccp!ipn du dullngc. non oridimi). du IV. ou l’on n une feuille <1 nr^ent.
34 Celle-ci (c. 2 : Pi. I.XVII. l) ne 1'oublions pas. prćsenle une ćpaisseur faiblc el varioblc (0 h 16 f*) el poss^dc une composition semblable A celle dc la feuille d or des yolels intćrleurs (c. 2 : Pi. LXV1I. 2).
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