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brancheuicnl de la route dc Kcrscao. Oa 1’appelle Ar Gronz uat. I)’un cótś il porte Ic Christ cruciflć, de 1’autre la Yierge avec 1’Enfant-Jesus dans les bras.

Au chevet de 1'ćglise, se trouvalt un peutucn, ou pierre levće. On s’en est servi pour fairc Ie monument commemoratif des morts de la guerre.

EGLISE DE CONFORT

C’cst aujourd’hui 1’eglise paroissiale. Elle ful cons-truitc par Alain de Rosmadec, Baron de Molac. L’edi-fice appartient donc i la premiere nioitić du xvr siacie et presente tous les caractćres de la dernićre pćriode du style ogival.

Les murs sont en pierres de taillc, donl plusieurs mesurent jusqu’& 2 nietrcs de longucur.

La faęade occidentale, accotee de contreforts garnis dc statues et couronnes de pinaclcs feuillages, est trfcs belle avec sa porte ornee dc moulures et de colon-nettes, surmontće d’un gable aigu sur lequcl se dresse une statuę dc saint Michel, d'altitude trćs mouve-mentee, arme en chevalier et terrassant le Dragon.

Dans Ic champ du fronton sont sculples des butenu* et des poissons, genre dc reprćsentation que l’on trouve sur la plupart des eglises du littoral, depuis la Pointę du Raz jusqu’& Penmarc’h. Sur la nieme sur-face il y a une longue inscription gothique devenuc nialbeureusement trop fruste pour ćtre dechilTrable.

Le joli clocher ajoure, haut de 32 metres, qui cou-ronne digneinent cette faęade a bien les apparences des clochers du Moyen-Age, mais ses galeries saillan-tes formees de balustres, ses baies a piciu cintre, ses pilastres indiqueraient plutót le xvm* sieclc, ainsi que sentble d’ailleurs le prouver 1’inscription placee au cótć Sud, sur le croisillon de la chambrc des cloches :

M" JOSEPH LE DOURGUY. R'. 1736.

Dans la flachę, ćlćgnntc et fine, nous trouvons pour* lant cncore les crossettes garnissant les ariMcs et les <|uutrc pctits pinacleś d’anglcs ct qui sont hien dans la donnóc gothiqiie.    * .

Une toureile cylindrique, tcrminee par un doine, flanque le clocher ct sert de cage a 1’escalier dont toutes les tnarches sont sculptćes.

Ce qui frappc le .plus, dans l'extćrieur de cette ćglise, c’est le grand nomhrc de fenetres. Toutes pos-sćdent des frontons triangulaires dont les chcvrons, bćrissćs de crosses vćgetalcs, ont pour couronnements, d’un cótć, des croix, de 1'autre, des bouquets trilobćs.

Du cóte Sud, on petit admirer, k la base de chaque fronton, des cariatidcs aux figures grimaęantes, rea-listes i l'exc£s. qui semblent representer les princi-paux vices dc rhmnanitl, particulieremcnt les pćchćs capi ta ux.

I/abside a pans coupes est rcmarqunble par ses gables elances, ses contreforts a la fois gracieux et solides, ses pinacleś assenibles par des trólles k quatrc feuilles au bas dcsquels se tordent des gargouilles gro-tesques. et aussi par ses trois fenćtres flamboyantes dont 1’unc possćde un tympan a fleur de lis, d'un gal be admirable : c’cst, entre lous les niodeles, le plus pur qui existe dans le pays.

Sur la paroi Nord de 1’abside se deroule cette ins-cription en Jettres gotbiqucs :

EN LAN MVCXXVIII (1)

LE SECOND DIMANCHE DAVST(2).

A la premiere fenćtre Nord, cette autre inscription :

1651. — M : RECTEVR. A. BRONELOC.

JEAN DON AR. F.

(1) 1028. <2) AoOl.