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Le Devoir. Jeudt 28 mars 1985 M 11

DES IDEES, DES EYENEMENTS

Les langues officielles au Canada:

PROPO SITIONS POUR UNE RELANCE

labie* sur cerlaln*


mpor


M O ibefyilie Foftior. commissairo aux langues offtctoHa* du Canada


ranicipsuon

i-j,mm tn

OSn9 I nom In


pani des poste* bilingue*. tersetkoas hk#rarchkques et i


m La Lol sur les Unsues officielles u plus de aumze ans Tl faul la r#exa miner A la lumbre de* diver*es pro-


geants drs rmmstłres et les problłmes - obstacles ou la* cunes — qu! ont #t# mu A jour dan* les rapport* du Commlsaatre *ux langurs officielles. afto d awurrr une mellleure appltcation de U Lol sur les Ungues ołtKieties ,

■    A #Uborer de* proposilion* f avo rtaant une plus grandę colUboralioft f#d#rab proYinctole en vue du *ou lien de* minoru#* de langue offl* cielle telle qu'envuag# dan* le dls-cour*du Tróne. el. A cette fto, A pr# vo«r des consultatlon* avec le *ec-teur pn\# et ba miketu locaux.

   A enYissger un plan qul permel trail daccocder une attenUon sulvie A chacun dea grand* volels du pro

Ramme au motn* une fou au cours in cycb dr pluxirurs ann#e».

■ A stimuler Fint#r#t des deux Chambre* pour les prmctpaui rap-ports du Comll#, afin que le Parlement accorde A la r#forme du r#* gime Ungutstique Fattention qu'elb m#nte

II. LES MINORITES DE LANGUE OFFICIELLE Lm reconnMlssMnce Instłtutionneile du trenęMls H de FengUis per Us prorinces

La Commtssion B.B. consld#rant le* type* de soutien institutlonnel dont avaient besoln len minoru#* de langue offictelle. a recommand# en substaner qur s appliaue. A #gabt#. au Nouveau Brunswick. A FOntarlo et au Qu#brc b bilmguume des lol*. du Parlement et des tribunaux. que des dlstncts bilingue* aolent dłfinis et #tablu dans tous le Canada. de concert avec les provmce*. que les proYtnces autre* que le Nouveau-Brunswick. FOntarlo et le Qu#bec bs semces atnroah#*. en


DOCUMENT

DIBCRYILLE FORT1ER

EMtrmtw do rapport anoo* 1964 do comfTUsastre canadien sum langues offlcmm

COMMKNT r#sumer notre me*-tage de qulnslAme *nmver-salre ? Kascntkellement. rana* ly*e contenue dana le prfsent rap* port petit ae ramener A daq pointa.

■ La mtse en oeuvre de notre poll* Ujue f#d#rak des langues offlcklbs est encore mache v#e dana la Fonc-Uon pubUque. malgr# des progrł* no-front* imp

■    n esi n#cessaire de revlvtfier le program me de rtforme amorc# U y a qutnze ans par la Lot sur les Un gues officielles. de ranlmer 1'enga gemem en faveur dune #galit# un-gut*Uque effectłve 1lfchelon f#df-ral. et d'amener le* partenaires in itress#* A participer au aoutien de* mtoortt#s de langue offtckeUe

■    La relance exige une approche plus lnt#gr#e. qui respecle le* com-palence* constltutionDelks. maks ne permel pa* aue le* questioru de rók. de responsabilit# sectorlelle ou or* ganuatlonnelle faasent obalacie radioci compkmentalre. U suppoae en oulre une mellleure coordkaalkon des programme* et de leur applica-UOO enlre le* orgaoumes f#dtraux. et enlre ceux-cl et les autre* inUres* ais.

■    L approche int#gr*e doił #tre ax#e sur les besoln* et Te* asptrallon* du Public canadien, on doli #tudier ce* besoln* en coUaborant avec le* di-ver*e* communaut#*. le* autom#* et kr* organismes k>caux

■    Un dialogue plus soutenu enlre le* Canadien* de toute* origmes el ri-gions. qul ae dirouleralt dan* des reacontres officielles el autre*. al* derall k llrer au Clair les relallons enlre les communaut#* Lnguislkąues et I dlssiper les cralnte* au sujet du

Ept enlre les programme* lin ąues et les aulres pr#occupa octales; U fsudralt sccroltre le soutirn du gouvernement aux orga nismes el aasoctations qul encoura gent un dialogue k la

1. UES INS TfTUTIONS

FEDERALES

Strategie *f coordination

■    Une dlrectlon polltique active est une conditton sine qus non de toute rtforme durąbie Netle et soulenue. elle est essenlielle au suce#* auprłs du grand public comme dana l Ad* mimslraUon. Le* mmtstres doivent cbercher le* occaslon* de dtfendrt le prtndpe de la duallt# Ungui*Uque et de riliusirer dan* la pralką ue

■    fiunt donn# le r#k du Parlement dan* Fadoption de la Lol sur les Un gues officielles el son tmportance symboliąue dana tous le* aspecls de la He natkonale. U est regrettabb que le franęals et Fangbis n alent pas en* core atlelnt un statut #gal comme langues de travatl dan* le quottd!en idmmistraUf du Partemenl Sous to* vitoos donc inslamment le S#nat et la Chambre de* commune* k d#ve* lopper le* possibtlit#* demploi du tneęaksdaiMUmsdnśnkdralUn to terne el k assurer aux deus communaut#* de langue offlcielk une re-prtsentatlon #qullabk parml leur personnel

■    filanl donn# que U rmse en oeuvre de la Lol sur les Ungues officielles est encore incompkte dan* 1'adml* mstration f#d#rale el qull est n#ces* saire de mieux Hurmonlser avec le aoutien au bilinguisme en de bor* de la Fonclion pubuque. nous esUmons que la dlrectlon de 1'ensemble du programme des languea officielles etoge du haut personnel et daa wisie tre* une coordination suivle. Le gou vr mement doli enrlaager de confier au bureau du Conieil prtv# une ret ponsabUil# accrue pour ce qul est de la coordination des llgnea de eon* dulte et de* programme* f#d#r*ux dana le docnatoe de* langues offlciel lat.

■    Les sous-miniatres et d'autrea chefs d organismes peuvent. en vertu de leur* fonciions. influer de faęon notable sur les r#sulUt* de ce* organlsmet au chapttre de* langue* officielles SI le rendement de ces baut* fonctionnaires k cel #gard constitue. en principe. un des #1# menu de leur #vahntlon annuelk. U faudralt d#*ormals qu iU soleni te nus effectjvement et expUcltement responaable* k ce chapttre. Nous re* commandons en con*#quence aur sous mlnistres et autre* ebef* d'or-yi nismes alent k r#pondre directe ment au premier mlnUtre de leur* r#altsaUons concrłtes en cette ma-ttAre.

■    Sont #ga)ement essenlielles k U misę en oeuvre de la r#f orroe. le* dl reetkoo* des langues officielles qu on lrouve dans U plupart des organis me* et qul assurent un rdle ąuoudien de contrdk et de constiL Ce* hulali lons de premlłre Ugnę ont accumul# un Capital d'exp#rlence qui n est pas toujour* pletoement explolt# U y a risque que le double mouvement de d#c«ntralisation et d'lnt#gratton du programme des langues officielles aux aulres programmes des minia* ttres et organismes ne rekgue leur rftle au second plan Aussi souhal* lons-nous vivemem qur son remorce le mandat de ces direetkons et que le gouvememenl tire un metlleur parli de leur eipertiae. si n#cessaire au progrts de ka r#forme

Lm gmtion do progrsmme

W.    /łaffanlnlafraRf>n li rid fla

osns i mammtsuwoon rwoefmie

m Le Conseil du Tr#aor. U Cotnmis slon de la FoncHon pubUque et d au^ tres organismes f#d#r*ux dolvent d#terminer la capacit# bilingue moyen terme dont la fonction publl que a besoln pour r#ali*er le* objec Uf* du programme Ib doivcnt en ou* tre f alre l^preuve des m#tbodes et strat#gte* admlnutr*tives les plus suscep&bles de prodinre les rtsufiaU VSM

■    Le Parlement a mdiau# sans #qul* voque que les soci#t#s de la Cou* ronne sont asniiettie* k la Lol sur les Uagoes offMeoes. toutefoŁs. leur re-latfve autonomie admlnlstratlve a permis k ceitalnes d entre eUes dłap-pllquer et de contróler le* program mes de langues omcielies comme elle* Tentendent Des mesures *łlm* posent pour aoumettre ce* *od#t#s un contróle plus rigoumu de la part du gouvemement et pour le* amener k rendre compte au Parlement de* progrłs accompU*. conform#ment aux normę* *’*ppUquant aux mmi* tire*.

■    La rtpartiUon rigionale de* poste* bilingue* et autre* est *ouvent in compatlble avec le* objecllfs des programme* et *vec le* rtglemenu #UbU* La m#thode de r#partition dolt #tre r#examln#e par rspport aux bnotni public* et aux prtont#* des langue* officielles ■ En attendant que no* systłmes d>nselgnement alent form# suffl* samment de candkdaU bilingue*. U demeure n#cessaire (Tenseigner aux frais de 1'EUt la Ungue seconde A certains fonctionnaires Nous recocn* mandoos au gouvernement d'#tabUr.

optłons et des inettatkm* qul tccor deraient une plus large place A la motlvatlon et A Tengagement per* sonnels pour ce qui est de racquisft* tion et du matotien des comp#tences appropn#es. ce qui am#liorerait le rspport coOl-efficaat#

■    Notre point de vue touchant la pnme au btUnfuisme se fonde essen-belkement sur le prtnctpe que le* ter* \1ce* dotvent #tre accessibles dans le* deux langue* officielles. La r#* raun#ration pour les comp#tences parUcullAres n'est pa* une anomalie en sol. Mato U s agit de *avolr *1 la prlme constitue la mellleure faęon de ritnbuer les compftences llnguis tkque* et si tous les Utuiatres U m# rttent #galement Comme Une stu* rait #tre quesUon dans les circons tance* de raboltr tout en mamtenant le m#me mveau de *ervice, nous re* commandons de r#duire procressi vement la prlme. aprt* consuitation avec ba syndkcat*. atfton une formule tenant compte des nlveaux de trał* temenU des titulaire* et de ('emploi effedlf qu‘ll* font de*deux langues officielles

■    Le volume de la traductlon inlus Ufl#e et les coftts lnb#renu nronl gułre #t# sensibles au contrble ad ministratif. Cesi pourquoi nous sous crtrons A la propototion du Conseil du Tr#sor de fuer de* Umite* A chaque minutłre. »elon le prtndpe de Fen-veloppe budaftalre. ce qui a\iverait san* aucun ooute le sen* de* prkort* t#a

■    Eu #gard A la difflcult# pour le gouvemement dassurer sans cesse un senrtce de aualit# dan* U Ungue tndiqu#e. nous lul recommandons de cr#er. apr#s consultatlon avec le* sp#ciallstes. un programme de re-cwrd* sur bpaydiologke aoctale de rutilisation des langues; ce programme sermit ex#cut# dans U per* pecti ve du elkent, du mllleu de travmli et eu #gard aux transfer!* linguUtl quea. A notre avu, le* r#*ultat* de ces łtudes contribueraient large ment A U rmse en oeuvre d une poli tkque natkonale des langue*

SarWr U puóflc

■    Un sennee qui n'e#t pas offert ac-Ukement, auinese stgnale pas. Aqui vaut A un d#ni de semce. Le* orga nismes centraux dotvent r#examiner U comp#tence bilingue effective de rAdmftnlstratkon et contrdler plus ef ficacement U ^uUlit#. raudlblbt# et laccessibim# des aemces qu'tb of frent dan* le* dlver*e* r#gions Tou* les bureaux f#d#raux qui ont pour vo-catlon de *ervir les Canadien* dans lii deux Ungues officielles doivent #tre tenus de dispenser ce* senlce* d une faęon active et en particulier d*indiquer clairement qu’ils sont im mfdutement accessibles k tal en drou pr#cb

■    Tout organlsme f#d#ral qui*pour miatoonde r#crtmer les tnfracUona A U lot et qul dispose en coaa#quence d'un pouvolr d intimidation. a plus que tout autre le devotr d'offrtr ac tivement ses servtces daaa le* óeux Ungues Nous recommandons que cctle obligation soit confirmfe ex presjtment dans U pobtkaue gouver nementale Al'#cbelonf#d#ral.elle s'appUquerait notamment aux tri bunaux. A U pollce. aux agenUdaa douane* et de rtmpól. aux organu me* correctionnel* et de rfglemen tation Peut Atred autresadminls tratkons publiques youdrocit eiles ap

euer le ro#me principe A ceux de * organkame* qui jouent un r#le analogue. compte tenu de* drępn-tances locales ou r#gkonale*

■ Pour r#aEser un rdgkme doffre ac Uve. on dolt fuer aux dingeants lo caux des objectlf* de sennee prali* quts. ainsl que les moyens et les en coungementi voulu* pour le* atleto dre de concert avec U minont# l-e* organismes centraux et les admims tratkons centrale* des muuslAres doi vant flxer des oblectifs cU 's. four nlr le* moyen* et contróler de pr#* le* r#sult*t* dans U perspectivc du dlent

■ Avec U pratloueselon Uquelle les formulalres abfdgAs de rrccnscmcnt ne sont distribu#s que dan* le* loca lit#* A mlnorlt#* de Ungue of fkcielie de plus de 10%. de nombreui ci toyen* n'en reęoivent pas d'offlce dans leur premiłre Ungue offkrkelle II leur fsut alor* en demander ou. cbose plus probable. *e r#stgner A r# pondre aux questłons dans leur Un gue seconde. Nous recommandons. par coas#quent. que soit confirm#e U d#ciilon dadopter un formulaire abr#g# de recensement, bilingue et untque. de sorte que les cltoyen* puissent s‘acquitter dans leur Ungue de FobUgation de r#pondre au quea tlonnalre el. en m#me te mps. exer cer leur droit de communiąuer avec le couvemement dans cette langue ■ Qulconque entend s'adre**er A un inbunal pour falre respecter se* drolta. apr#s a votr #puis# les a utrą* moyens aobtenlr un semce satisfai sani en franęals ou en angUis, selon le* terme* de la Lol sur fes Ungues officielles et de U ('bartę des droit*. auralt avantage A se pr#valolr de 1'aide fmanciAre que peut luk accor der le secr#tanat d‘fiut en vtr\u du Programme de conlestation jundi que

n n    --1-

aummisuauon rwOwfatw

■ Le gouvernement ne dolt pss se Ulsser assoupir par les donnfes d en semble selon fesquelles les deu> communauics ungui7Hłqurs ouuprni dans U fonction pubiloue une płace ćquitable. Les francopnones doivent #tre mieux repr#sent#s dans U haute admlnlstratiofi. aux poste* sdentifl ques. sinsl qu‘*u Nouvcau Bruns wiek et dans les r#gkons bilingue* de rOotario. Le* mesures du gouver nement pour assurer aux anglopbo ne* une plus larte place au Qu#bec doivent #tre renforcOes. notamment pour accroltre leur participatlon dans le* groupes de soutken admims tratif

Lm Ungue de

Le mouvement en faveur d'une uli Lsation plus #quilable du franęals dan* les r#gtons bllmgues a attelnt un paller Volcl nos recommanda-tlona A ce su)et.

■ Une dfclaralkon plus claire et plus po*ltlve sur ce ou'on souhalte. ou Ka misę su point de modOle* notam ment en ce qui a trait aux commu

rucatkons enlre foocDonnaire* occu

*ux in aux ac-rapport des mcm bre* des detu groupesngut*Uqoea.

■    Dan* cbaaue minutłre ou orga nume on se dolt de dooner de* dirre Uves parOcubtrrs et ctrcoosUnciłes aur U maniłre dont le* fonctionnai re* peuvent communiquer enlre eux dan* les dlver*e* situaUons de tra* v*il. sou* r#serve qu‘ib *ervent le pubUc dans U langue appropnłe

■    On doił Mn* cesae encourager les employ#* des deus langues A dis culer enlre eux et avec leur* ebef* de semce. dans un eaprtt de colla boratlon. le* difflcult#* reli#es A rutilisation de leur Ungue au travaiL

■    la haute gestion dolt assurer une dlrectlon actlve et encourager par l'exemple. ladividuellement et col lectiYf ment. 1‘emploi tan* tohlbition de Tune ou Fautre Ungue offlclelle dans bs rtunion^ U oorrrspoodance et le cadre g#n#ral du travail

■    Le* muiistłres et le* organismes doivrnt mettre en oeuvre de* me-surrs paiticuilłres pour que b* fooc tionnalres de* deux communsut#* llnguUtloues pulssent participer de faęon crłatrlce A la production des documenta n#ce**atre* A 1'orga-nlsme en ayant U possbilit# d en r#* dlger un nombre raisonnable dan* bur propre Ungue

■    Une *#rle dłtudes de d#tail. par oppositton aux analy*es de* grandę* tendances, dolt łtre effectułe afin de d#terminer com ment FangUis et le franęals aervent effectiv ement entre les foactkooaalres. au jour b >our. et queb #l#mtels daas w rmiila in-terne* se prłtent A un metlleur #qui bbre entre b* deux Ungue* offinel b*

■    On dolt examiner plus A fond les possibilit#* d un bilinguisme passif. notamment pour b* posu* de super via»on. od, pour une ratoon ou 1'autre. certains fonctionnaires sont incapa* bies d une maltrtse actlve de U Un fl* offlorUe seconde

■    los organismes cenlraiu doivent apprłcbr. coordonner et promouvoir plus actiYemcnt tontili fructue ux de* mlnistłres en vue dune r#partl-tlon plus #qutlibr#e des occaslon* d‘employer le franęals et FangUt*

Lm Lof poatUona d amendement de ces der ntłres ann#es. y compris celles pr# aeat#Mpar bpmnbr CocnM# nujcte et par notre Commissartat. afln de dłtermmer comment U UH pourrait #tre misę A Jour compte tenu deUsI tuatkon actuelb

■    Dan* le cadre du r#examen. le Parlement et le gouYemement sont to\it#s A accorder une attentiofi par tlcullłre aux proposltlons qui sui sent

■    rempUcer ba dlspositions actuel les touchant les dlstncts bilingue* par de nouvelles aut auraient pour objel de favortser la consultatlon et U coUabotration intergouvememen

■    inscrire dans U lot le principe ex* prim# dan* U Hłsołution parlemen tatrę de lt7J sur le* Ungues offlcbl les. selon lequel les fonctionnaires dotvent. d'une faęon g#n#rale et compte tenu de leur obligation de »ervtr le public. #tre en mesure d*exercer bura fonction* dan* U Un gue offloelb de bur choix.

■    affirmer que le* entrepnses miale*. cr##es par le Parlement dans rtnl#r#t public. sont assujetUes A U loi,

■    lns#rer dans la lol une mention

eus posili vr des Ungues aulres que franęals et ranglais.

■ prłclser le mandat et le cbamp d action du CommisMtre aux langues oifkcbUe*

Le ComlU mbńe sur les Ungues officielles

Compte tenu du pr#*ent rapport, b Comlt# mixte sur les langues offl-cbOes est tovn# :

■ A ttudier avec soto oó en est. dans i ensemur, ui reiorme au rrginx* un gulstique dans la perspectivr du grand public. puls A examtner dans quelb mesure les activit#s gouver nementales et aulres r#P0ndtnl aux besoln* de* communsut#* de Ungue offldelb;

■ A examtner avec les baut* dirl-franęals. A kurs mlnon?#?f?anco

Fhones* Le Parlement. lors de adoption de la Lol sur les Uągees officielles, y a incorpor# la notion de dlstncts bilingue*. mais la recom-mandallon touchant les * semce* approprtłs • n'a pa* eu d’autre* sul-tes Ku #gard aux cbangemenl* eon sUtutionnels et aulres qui ont eu beu ou qui oni #t# propos#* dans 1'inter valle. nous recommandons au gou vernement fłdłral de mettre ses pouvoirs de persuasion au semce des objectifs mvant*

■ Inscnre dans la ConsUtuUon b bl Unguume des lot*, du Psrbmenl et des tribunaus ontanen*. comme c'est d#jA k ca* pour le Nouveau-Bnmswkk et k Qu#bec ■ Cr#er dans le* autre* provtnce* les« services appropri#*. en fran-ęal* • pour ks minont#* f rancopbo nes. compte tenu des • rtrcwtoaifti montks*.

■ Favort*er la recon na issance et k matnlien de* communaut#* et des tnsUtutkcms du Qu*bec anglopbone Comme la question dr* cons#-

Suences l#gales du bilinguisme in.v tutionnel au Mam tobą est toujour* en InaUnce devant la Cour suprłme. nous ne feron* qu>xpnmer 1 espoir que k bilinguisme cocucUluOocuwl de la province se traduira en des ter* mes concret* et contemporsm* grAce A des consuttatkocis poiitiques et commimaulaires.

Lm strMUgU fdddrmU

■ Le gouvernement f#d#ral dolt re Yoir sa slrat#gie d'ensemble A Ftgard dr* communaut#* de langue officirllr afin de la rendre plus co b#rente, plus compkte et plus eon vaincante

■ Le eouYememrnt dolt mener des consuJtations avec k* autortt#* pro vinclale* lnt#ress#es et k aecteur pnv#. en vur de favort*eri par des meaures inciUtlve*. le matnlien de la langue mlnorllalre dan* le plus grand nombre de domator* possiblr, outre renseignrrmmt. U tłkdlffuaion et 1‘organlsaUoci Judmaire ■ l* savoir fairr et tous les moveas appropri#* du gouYemement f#ó#ral doivent #tre mi* A la dtopositlon des autonl#s et des organismes tol#res a#s. afin que bs programme* de sou tlen de* minoru#* linguistioues por tent fruit, et que b* ma jont#s soient amen#e* A jouer un rók plus actif A cet #gard

■ Eventueibment. on devra mettre au point des accords bilat#raux, mul tilat#raux ou r#gionaux. formels et permanenU. de collaboration f#d# rab provtociak. afto de favortser b malntien de la langue minontaire

L’historien dans tous ses etats

A sclenllfioue fort Importsnte tTeur que par son vo-lume. II ne craint pa* d Intenrenir


LU

AAARC-FERNAND

ARCHAMBAULT ♦ Pkrre Chaunu. L Hlstodon dans •ou* ses #tat* Pana. Ubrain# acadbrmgua Parrto. 1964 v-wIKRRK Chaunu ne donnę pa* B-^*a place Kn plu*d'uneoeuvre tsnt par sa valeur dans tous bs d#baUqul agttent Fopi* mon frmnęaise

II n’est pas k seul. II faul bien k dire. A #tre tent# par k loumalisme C*tst m#me. selon H Couteau Begsnle qul a bkn #tudl# le ph#no m#ae de la • nouvelb hutotre. dana un ouvrage publl# en IM) aux #di ikon* Kxooomica. une des cmrsct#He tiques de cette troiilłme g#n#r*tkon de ce que Fon d#stgnait autrefois comme l*#cob de* Aruules BraudeL Leroy-Ladurie. Duby-LeGoff et Chaunu ne boudent pa* U t#l#vision. la radio et les ;oumaux Ib ont com prts que k public franęals. touiours fnand d Hutotre. ne pouvalt plus se contenter des • bluettes • A 1* Deca u x Ib r#coltent le* b#n#fices (Tune plus grandę scoUrtoation

Chaunu est san* doute un des plus prolues. birn qu'U se situe que(que peu en marge du groupe par se* pn-aee de posttkoas tendant aur ce qu il est convenu de d#*igner comme la droite En plu*. U n a pas Fhabitude de mAcber *es moi* et 11 ne craint pas b pokmląue

D n‘y a pas a longtempa. U poblialt un premier volume de »e» chroni* ques hebdomadalre* au FlgMro C*#Ult Four rmstoirr Ce deuxkme Yolume. L’Nlstorlea dans tous ses

Hau, regroupe de* texte* venu* de tous bs hortaon*. dont pluakur* to# dits. Loto d #tre un fatra*. ce vohime gardę une #tonnante cohdtoon Cert

3ue Chaunu est tout le contrstre 'une gtrouette. U est bien tner# dans sescocnrlctkoas et toute* bsoc caslons sont bonnes pour k* avan-cer. b* óHendrt

Par commodit#, lauteur pr#sente ce* textes sou* troi* grandę* rubrl ques. La premMre reunit tou* les textes ciul ont trait A FHlrtoire et au trarall de Hurtonen. On y trouve une tr#s btUe pr#*entation de Fauteur lui młme. Chaunu a b siMulkr m# rtte d# reconnaltre ses maltres et sca source*. Si P. Arie*, hlrtorien du dl manche. marona Hibtorlograpiik en France. P. Chaunu. comme phllo sophe du m#me Jour. ne boufever-seri pa* la consclence occkkntale par ses consid#ratlon* sur la vlo-bnce. b civUisaUon rt b eufture

L* deuxi#me rubrique est mir u#e su com de la po!#mtque. ■ haunu *'y pr#sente comme un bom me qui se veut avant tout luclde et qul nTbsite pa* A preodre 1'optokon courante de revers et de beurter de pbto fouet ks sentiments ks mbux partag#* par tou*. Son analyse des causes de la chute du goinremement d'Allende. qui suscit* A F#poque de yioknte* rtections. ert A relire au* jourd'hul A la lumlłre des #v#ne* menu II ae peut qu'on soit imt# par k ton aUrmlste et p#remptolre de Chiunu sur les questions d#mogra phiques 11 se falt un devotr de Jouer ks cssMiKire* en pr#duaot de* ca* tastropbe* si Fon continoe A encou rager la baiase de U natabt#. l avor tement et la contraceptlon Oat dsutant płu* tmtant que Chaunu entend 1'appuyer sur des emffre*. de* preuves que parfois U semble dlffl-ctk de contoumer On ne peut «*em-plcber de remarquer labsence to* lab de la femme. du f#rrunisme dans se* propos. Cert pre*que un tour de force pour un historkn qui se veut sus* un milltant

La trotalłme partie falt #tat de* conYicUon* m#t*phy*iques et rell* gieuses de Fauteur U ert tout de m#me curieui de voir un protestant adopter la posltlon de Jean-Paul U dan* 1‘affalre Kling. Par moment, on crołt bre Claudel Comme U en eon* Ment lul m#me. c ert U partie b phi* frsglb

A llrt ce* textes sou vent #crlU A de* occaslon* diver*e* et A dea moment* dif f#rent*. on comprend que Plerre Chaunu ert atom# par U con-Yiction ln#branlabk du rdk. U faudralt pre*que dire civUiMteur de l Occldent. autrement dit de FEuropę. Une convictlon qu'il entend bkn #Uyer sur k plan sckntifioue On comprend alor* que aa plus grandę cralnte soit la disparttion de la v#nt# de rhumaiute par une sorte (Tmcspaclt# A se reproduire

Le* mou et le* td#e* ne se mA ebent pa* de cette msniłre au Qu#* bec. Un Plerre Chaunu y feralt fi gure de vieux bar bon. ce qu#tl n>*t pas, a vec sa conv1ctlon da voir rai-aoa n ne feralt pas kog feu diM nos institution* Car k Qu#bec. en plu* d'#tre k Ueu • o# toute* ks bypotbł-ses devtennent de* v#nt#s • (J Der rida. La CarteposUle, Flammarton). est celui de U sacro salnte opitoon Tou* ks professeur* de c#gep en sa vent quelque cbose Ib sont obitg#s de mutUpttsr b* pr#cautkooA bs tor* coiiYOhitlon* av*nt d en armwr A une afflrmalion Savoir ert presque un d#f*ut 11 ert clair que Mvoir. c'e*t alkr contrę le droit A Fopimondes autres Que dire alor* d'un profes seur qui esMieralt d influencer ses #t udunts. de changer kur* kbes, en Youlant encore dire U v^rtU T



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