• Rełevez et classez les embrayeurs dans les textes suivants:
*« La premifere fois que nous sommes venus ici, c’ćtait iJ y a dix ans... tiens, juste un mois avant que Jean, ii parte pour le service. Je me souviens qu’i cette epoque-Ia toi tu vou!ais pas venir avec nous... et puis 1’annće d’aprbs tu vouIais plus partir i la montagne... je vois ęa encore, fćtais li-bas, £ gauche, et tu te cramponnais a mon bras en criant: «je veux pas aller avec toi ! ». »
*« Cet endroit devait etre trhs agreable avant la guerre ; je pense aux gens qui se promenaient ici tout 1’ćtó, allaient ęa et li jusqu’& la tombće du jour: vous avez connu ęa vous aussi pendant vos ćtudes S Paris. A cette ćpoque on vivait mieux ici-bas que maintenant. »
*« Je ne suis plus malade, ma Soeur. Oui bien, il y a quatre jours que j’avais une fievre : double tierce continue. Mais, hier au soir, j’ai eu un rnouvement de demander avec force au bon Dieu que, par Tintercession de M. de Saint-Cyran, aujourd’hui au Ciel, ii me fasse la grace d’etre guerie ce matin. Et, ce matin, ma fiivre est tombće, mes forces sont revenues, je marcbe, me voici. » (H. de Montherlant, Port-Royal, © Ćd. Gallimard.)
• Comparez ces extraits de presse du point de vtte de leurs indications temporelles ; tenez compte des conditions d'enonciation specifiąues- d&f journaux.
*« La Societś automobile Peugeot anhonce dans un communiąuć le lancement d'un nouveau modele de voiture. Cette berline s’ajoutera a la gammę actuelle de Peugeot et prendra place entre la 504 et la 604. La commercialisation de cette nouve!le voiture est prevue en France
avant le debut de i’etó prochain. Les prerniferes livraisons a l’exportation interviendront gufląuęs mois plus tard. » (Le Monde, 14 avril 1979.)
*«. Bourse de Paris — Matinee du 31 janvier — Nouvelle hausse — Reamorce quelque Vtngt-quatre heures auparavant, le mouvement de hausse s’est poursuivi jeudi matin i la Boitrse de Paris en conservant une belle allure. Quelques minutes apres 1 ouverture, 1 indice CAC 40 enregistrait deja une avance de 0,83 % et parvenait meme un instant a raccrocher la bane des 1 600 points. Vers 11 heures, la progressioct se ralentissait toutefois Ićgirement !
(+ 0,80 %). Un certain optimisme regnait sur le parquet apris la performance rćussie dans j
ia nuit par Wall Street. » (Le Monde, l*r fevrier 1991.)
*« Tchad: couvre-feu — Le couvre-feu en vigueur depuis le 30 noyembre a ete leve jeudi, j mais les patrouilles militatres se poursuivaient hier, notamment dans N’Djamena. Le commissaire i 1’Interieur et i la Securite a declare que, si les « actes de banditisme » conti-nuaient, le Conseil d’Etat eiwisagerait la creation d’une cour martiale pour juger les auteurs ćventuels de tels crimes. » (Liberation, 22 decembre 1990.)
*« Les córemonies d’inauguration de la BERD auront lieu du 15 au 17 avril. — La BERD, Banque pour la reconstruction et le deyeloppement, sera inauguree officiellement du 15 au i 17 avrił prochain, a-t-on appris au terme d’une reunion de travail de trois jours, du 28 au 30 janvier a Londres, des 41 actionnaires. L’organisme charge d’assister l’Europe de l'Est au cours de la periode de transition vers 1’economie de marchć exisłera formellement dis que les deux tiers des actionnaires auront ratifie ses statuts, yraisemblablement i la fin de feyrier. M. Jacques Attali, prćsident designi de la BERD, a annonce la creation d’un comite ! ćconomique aupres de la banque, composć de neuf scientifiques intemationaux, comite qui se reunira pour la premiere fois le 9 fevrier. » (Le Monde, 1" fevrier 1991.)
*Un homme soupęonne du meurtre de son amie, dont on avait retrouye la tite il y a un mois, dans une rue de la banlieue de Rouen, a ete arrete dimanche i son domicile. C’est la, en effet, au 33 rue Saint-Hilaire, que les policiers, avertis par un coup de telćphone anonyme, ont trouv6 le tronc de la Yictime, dans un sac en p!astique. » (Le Matin, 6 mars 1979.)
• Śiudiez les embrayeurs que comporte ce texte en les artlculant sur lu sltuatlon d'4noncitttloii iplstolaire:
A Georoes Izambard h Douai
Cher Monsieur,
Ce que vous me conseilliez de ne pas faire, je Tai fait; je suis alld I Pnrli, qultt«nt la malion matemelle! J’ai fait ce tour le 29 aoOt,
Arretć en descendant de wagon pour n’avoir pas un sou et devolr trelze fronoi da ohamln de fer, je fos conduit & la prćfecture, et, aujourd’hui„ j'attends mon jugement 8 Mazu I — Oh ! J’esphre en vous comrne en ma mfere ; vous m’avez toujours M comma un flrbra; Ja yous demande Instamment cette aide que vous nfoffrftes. J’ai dcrit i. ma mirę, au procuraur impćrial, au commissaire de police de Charlevj]le; si vous ne recevez de mol aucuns nou1 velle mercredi, avant le train qui conduit de Douai h. Paris, prentz ce traln, venez Id me rćclamer par lettre, ou en vous prćsentant au procureur, en priant, en ripondant de mol,, en payant ma dette ! (...)
Je vous serre la main
Votre pauvre
Arthur Rimbaud Mazai
On a vu que le tu peut recevoir diverses interpritations (allocutaire, datif ethłąue, tu głnirl’ que); dans les phrases qul su!vent indiquez les interpritations possibles en justifiant vo$ cholx:
— Tu es rentrć fatiguć.
— II te tui a coupć i’envie de recommencer!
— Tu peux pas lut parler, il est pas li.
— II te raconte de ces histoires !
— Quand tu as vu ęa, fas vraiment envie de renoncer.
— II te donnę ęa & une de ces yitesses 1
— Tu sais jamais ce que fas & faire. 1