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ne sayonspas cornment celasest fait, mais nous av.ons trouye dans nos sacs 1’argent qne nous avions donnę pour le bledans 1’autre voyage." 1/intendant leur repon-dit: „Soyez (ranąuilles; j'ai reęu vofre argent, je ne vous demande rien.” Quand Joseph futyenu, il demanda com-inent se portait .Jaeob, et regardant son frere qni etait comme liii iils de Rachel, il ne putretenir ses larmes. 11 se bata de passer dans nne autre ebambre pour laisser un librę cours a ses pleurs. Ptiis il se layale visage,revint a ses freres, et ordonna de seryir a manger. Ceux-ci se mi-rent a table, et furent grandement surpris en yoyant que la portion de Benjamin etait cinq fois plus grandę que la leur. Le lendemain, Joseph commanda a son intendant de leur donner du ble, et de eaclier en mćme temps dans le sac de Benjamin la coupe dargent dans Iaquelle Joseph buvait ordinairemenf. L’intendaut suiyit les ordres de sou maitre, et quand les enfants de Jaeob furent un pen eloignes, il courut apres eux, et leur dit: „Vous ćtes des yoleurs et des meebants: mon maitre vous a bien reęus dans sa maison, et pour le recompenser, vous ayez emporte sa eoupe d’argent.” Ils repondirent tous: „Nous n’avons point fait cette bonteuseaction; et si vous trouyez la coupe parmi nous, nousconsentonsaetretous eselaves de yotre maitre.” Alors ils yiderent leurs sacs, et fon trorna la coupe dans le sac de Benjamin. Frappes de terreur, ils deehirerent leurs vetements, et *etourne-rent aupres de Joseph, qui leur fit des reproches ainers. Juda lui repoudit: (Jue vous dirons-nous, Seigneur, pour notre defense? Dieu a łrouvd Piniąuite, de vos servi-łeurs (ce qui veut dire: Dieu nous punit du peebe que nous avons commis envers notre frere innocent). Nous se-rous tous vos esclaves, nous et celni sur qui on a trouve la coupe. Joseph lui repliqua: „Dieu me gardę d’agir de la sorte. Que celni qui a pris ma coupe soit mon


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