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S. DICKiSTElS.
Dodamy jeszcze, że suma, jaką Wroński otrzymał od Arsona. bynajmniej nie wpłynęła na poprawę jego bytu materyalnego. Wydatki wydawnicze, a jeszcze bardziej koszt budowy narzędzi astronomicznych własnego pomysłu, nad któremi w ciągu tego okresu pracował, pochłonęły prawie wszystko. Wroński pozostał tak biednym, jak i był przed zabraniem znajomości z Arsonem. Obszerne dzieła matematyczne, jakie ogłosił, nie były czytane i nie przynosiły żadnego dochodu. Sprzedawano je potem prawie wszystkie na wagę papieru, tak że dziś egzemplarze ich są wielką bibliograficzną rzadkością.
*) »Sa conduite, dtait d’ailleurs si pure, je dirai meme si angdliąue, que je m’attachai profondćment k lui« (Arson, Document pour Płiistoire des grandes fourbes etc. str. 3).
*) W tym czasie Wroński zapadł na zdrowiu do tego stopnia, że był w obawie o los żony w razie śmierci swojej. Oto list, jaki wtedy (w końcu września 1812) napisał do Arsona:
Mon ami,
U est nuit profonde au moment ou je Vous ecris. Reveille avec violence par des symptomes d’un coup de sang, que j’ai deja eprouves legerement plusieurs fois, je n’ai, au milieu de mon agitation et de ines craintes qu’un seul soulagement et un seul espoir; et c’est Vous, mon ami, qui me los procurez. Accordez-moi quelques instants de recueillement, Vous m’entendez sans doute, pour lirę cette lettre dans les memes sen-timents avec lesquels je Vous 1’ecris.
Dńs ma plus tendre jeunousse, un attrait irresistible m’attacha aux Sciences. A 1’age de vingt ans, je quittai entińrement le monde et ses illusions pour recbercher la yeritd. Quinze ans de travaux in’ont conduit a quelques points fondamentaux qui, s’il m’est permie de le dire, ouvrent une route nouvelle au savoir de 1’homme. II dtait alors de mon devoir de les communiquer a mes semblables et ce fut au milieu des peines que me faisait eprouyer 1’impossibilite de remplir ce devoir sacre, a cause de ma position peu fortunee, que la Providence Vous envoya a mon secours. Je trouvais en Vous, ami genereux, plus que je ne pouvais esperer ; et par cette raison, je vous laisse a Vous-meme a Yous dire quels sont les sentiments dont je dois etre pdnótrd pour Vous, car quant a moi, je croirais me faire une injure si je voulais supposer la nńcessitń de Vous parler de ma gratitude. Deja. je recueillais le fruit de Votre bienveillance en ordonnant et en completant en paix mes longs travaux, lorsque tout a coup, par un arret supreme, je me sens appele dans le monde eternei. II est possible qu’avec des soins physiques me soit permis de rester encore longtemps sur cette Terre; mais, dans ma position actuelle, je dois agir comme s’il en etant autre-ment. Je m’empresse donc de remplir mon dernier devoir; c’est a Vous, homme gend-reux, que je m’adresse. En cas d’evenement malheureux, je laisse une dpouse cherie, la plus vertueuse des femmes, sans aucune ressource. Elle ne se refusera certainement