1254394646

1254394646



80

—    Lando a chamacphytes plus ou moins ćricoides : 1. atlantiąuc a Ulex minor, Erica tetralix, E. cinerca, E. ciliaris, Hel i cml hem urn alyssoides, subat)anlique k Calluna valgaris, subalpine k Rhododendron ferrugineum, landine k Loiseleuria procumbens, lande boreale a Empetrum nigrum, Cornus suecica, Betula natui, Vaccinium sp. pl.

—    Manteau, haie, hallicr, fourre a nanophanćrophytes : manteau primairc a Amelanchier ovalis de la vallće de la Seine, manteau k Sambucns nigra, manteau dunaire thermo-atlantiąue k Daphne gnidittm ou neotropieal k Suriana marithna -Mallotonia gnaphalodes.

Au-dela de la phylogeographie et dc cette ćtape essentielle de rcconnaissance des formations vegetales, la phylosociologic se propose de rcchercher des invariants plus prćcis, plus fins quc ceux de naturę biologiquc. Elle s’attachera de prćference k des invariants Horistiąues, dans unc approche laxonomiquc aboutissant a la definition de syntaxons, dont fassociation vegetale qui cst le niveau fondamental.

Une fois accomplie cette definition syntaxonomique, on pourra rechercher cTautres iiwariants, qui reveleronl l'cxistcnce d'une logique a travers la diversite vćgetale dc notre planete. Cesi donc plutól une dćmarche structuraliste que Ton doit adopter en 1'etendant k la phylosociologic sigmaliste.

On peut tout d'abord reconnaitre des structures systćmatiąues, des relations repćtilivcs entrc un type de vegćtalion et un groupe d'cspfcces vegćtales. De bons excmples sont donnes par la vegetation lloltantc des Lemnetea minoris et la familie des Lemnaceae (Lenina, Spiroclela, Wolffia), la vćgetation halophile et la familie des Chenopodiaceae (Salicornia, Siuieda, Halinńone, Arthocnemum, Haloc-nenuim, Beta, Atriplex, Salsola), la vćgetation des mangroves tropicales et les Myrtales (Rhizophoraceae, Contbretaceae, Sonneraliaceae). Lc role des Rosaceae esl bien eon nu dans les manteaux preforestiers europeens (Rubus, Rosa, Primus, Crataegus, Amelanchier, Cotoneaster, Sorbus, Mespilus). Si Ton considere une unitć systćmatique supćricure. Ic super ordre des Rosidae, incluant Rosales, Fabales ct Myrtales, cette structure peut s'elcndre ci de nombreux manteaux du mondc, nieme tropical.

Au niveau de plusieurs classes phytosocioIogiques, on peut reconnaitre des structures statiąues, ou structures architecturales, devenant F-structures par inva-riance, entre des communautćs homologues nc rclevant pas forećment des memes unites supćrieures :

— La vćgetation des sources europćennes relcve dc la classe des Montio-Cardaminetea; on y obscrve une struclure a feuilles ou folioles arrondis : Carda-nunetum anuiraet Cardaminetum jlexuosae avec les Chrysosplcnium, Chrysosplenio-Sibt hor piet uni europeae (B. De Foucault 1980); cette structure se realise concrc-tement aussi en Guadeloupe, ou les sources et suintements ombragtSs sont peuplćs dc deux espćces a feuilles rondes, Liniiernia microcalyx (B. De Foucault 1983) ct Pilea nummulańacjolia.

— La vćgćtation vivace des gazons oligotrophes amphibies releve de la elasse des Littorellctea umflorae; la structure est Popposć dc la prćcedcnle: petites plantcs k feuilles fines, subulćes ou (iliformes, ou plantes aciculaires (fsoetes, Eleocharis acicularis...). Cette structure se retrouve dans des sites homologues en rćgion tropicale, ainsi sur les sommets de la Guadeloupe, ou Ton peut etudier un Eleocharetum maculosae ressemblanl bcaucoup k YEleocharetum acicularis (B. De Foucault 1983).

— La vegćtation des tourbiires bombees oligotrophes holarctiques retóve de la classe des Oxycocco-Sphagnelea, avcc de petites phanćrogames sous-Iigncuses dont bcaucoup cYEricaceae, rampant sur des coussins de sphaignes. Sur les plus hauts sommets de la Guadeloupe, cette structure se concrćtise en le Gaultherio swartzii - Sphagnetwn erythrocalicis (B. De Foucault 1983).



Wyszukiwarka

Podobne podstrony:
— 80 — —    Lando a chamacphytes plus ou moins ćricoides : 1. atlantiąuc a Ulex
80 liOMAN KOZŁOWSKI Le test est mince et les echantillons se trouvent en regle generale plus ou moin
35 plupart des originaux, rigoureusement dates, avec 1’indication plus ou moins exacte de leur lieu
PROBLfcMES D*1MMUNOLOGJE 229 Greig (1916), ayant eprouve 39 souches de vibrions plus ou moins hemoly
— 82 - de forets, dont la degradation peut aboutir k 1 installation de prairies forestieres plus ou
94 DAN SIMONESCO 14 jusąue la plus ou moins fid&lement. Mais & partir d’ici‘, Istoria
b)    Excipients Solutions plus ou moins fluides (aqueuses. alcooliques. huilauses).
— 82 - de forets, dont la degradation peut aboutir k 1 installation de prairies forestieres plus ou
a des doctrines anciennes en la morcelant en fragments plus ou moins isoles, ne rend pas la comprehe
La dissolution, ou plus exactement 1’auto-dissolution, qui ćtait lc fruit d’une manipulation plus ou
17 Une datę du Moyen Age, comme une datę neolithiąue, peut etre dorniee a plus ou moins 100 ans pres
70 Paffichage sur le telephone mobile est plus ou moins restreint a cause de la petite dimension de
ment k sauvegarder leur responsabilitś par la courtoisio d’une redaction plus ou rnoins óvasive. A t
IIIUUI I VII J    V    1 moins en moins ou moins rapidement de mo
de St. Jean de Kenty    ,au cours des ages, Stanislas/et de St. Andrś Bobola a pu per
mysterieuses moissons Donc pas de proselytisme, mais des contacts directs avec les gens, et un temoi
116 moins une autre culture, sinon plus, a ete notę. Le rite de passage met en ćvidence trois temps

więcej podobnych podstron