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de forets, dont la degradation peut aboutir k 1'installation de prairies forestieres plus ou moins hygrophiles, qui peuvent prescnler des relations avec les lisieres forestieres, les landes rćgressives, les bas-marais :
prairie hygrophile regressive
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lande p regressive
1. forćt initiale
lisifcrcs Forestieres (manteau, ourlet)
relation dynamiąue rćgressive relation biotique extensive
structure presentant les realisations concrótes suivantes :
Massif armoricain
Jurassiąue de rOuest de la France
Landes de Gascogne
Pays basąue, Chalosse
Ilici-Fagion
chenaie pubcscentc
chenaie a Ouercus pyrenaica
chenaie k Ouercus pyrenaica
landes a Erica ciliaris, E. tetralix
landes a Erica scoparia
landes a Erica vagans
Cirsio dissecti-Scorzoneretum Caro verticillati-Molinietum
Blackstonio-Silaetum silai
Erico scopariae-Molinietum
Cirsio filipenduli-Molinietum
c) Structures physiographiąucs : relation entre vegetation therophytiąue des Isoeto-Nanojuncetea (Cicendietum filiformis, Isolepido-Stellarietum uliginosae...) et vegćtation hemicryptophytiąue oligotrope dans les chemins forestiers inondables, au bord des fosses a niveau variable; dans les pannes de dunes :
Domaine climatiąue thermo-atlantiąue
Domaine climatiąue eu-atlantiąue
Domaine climatiąue nord-atlantiąue
Veg. hemicryptophytiąue Lobelio-Agrostietum caninae
Carici binervis-Agrostietum caninae
Carici demissae-Agrostietum caninae
Veg. therophytiąue
Radiolo-Cicendietum filiformis a Microcala pusilla
- Radiolo-Cidendietum filiformis sans M. pusilla
- Isolepido-Stellarietum
Radiolo-Cicendietum filiformis
Centaurio-Saginetum
moniliformis
Dunes nord- et eu- Carici scandinavicae-
atlantiąues Agrostietum maritimae
La conclusion dc cela, et cTautres observations et rćflexions slructurales non dćvcloppees ici, est que, linalement, en dopił de leur divcrsite, lous les system es prairiaux fonctionnent dc la mcme maniere. Ce sont des realisations concretcs, isomorphes, d’une structure formelle uniąue, faite de regles universelles. Celle-ci limitc les fantaisies de la diversitć en posant des contraintes. Toni cela tient, en fait, ci 1'identitź des phdnomdncs ecologiąues ąui regissent les systfcmes. Le structu-ralisme trouve linalement ses racines profondes dans la thćorie des catastrophes : commc le dit R. Tiiom (1980), « la theorie des catastrophes explique la rćpetition morphologique par 1’isomorphismc des situations dynamiques de conflit qui les engendrent ». Par exemple, Ics ccuvres musicales cTun compositeur possedent unc F-structure commune parce qu’elles possedent un invariant causal, Icur auteur. Ces remarques permettenl, par suitę, dc substituer k une mulliplicitć dc delcrminismcs isolćs (ceux de chaque syst£me), un petit nombre dc dćterminismes globlaux (ceux des structures).
F. - Structuralisme et prevision.
Au-dela du caractere cateeoriel du stmrtnralicmp
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