114 RĆSUMES
ou bien — et cette seconde supposition semble beau-eoup plus simple et beaucoup plus naturelle — ou bien, disons-nous, Dmitri ne composa que le plan gónćral de cette lettre et en confia la ródaction, soit a son secrótaire, soit a une au-tre personne de son entourage. Cette personne ródigea la lettre et la soumit a Dmitri qui la recopia et la signa de sa propre main, sans porter grandę attention a telle ou telle lettre du brouillon.
Mais il n’est point possible d’admettre que Dmitri ait jouó en cette affaire un róle purement passif, et qu’il ait dcrit sous la dictóe de quelqu’un, d’un jósuite polonais par exemple.
L'auteur en terminant son travail parle, dans un suppló-ment, de 1’opinion ćnoncśe par M. St. Ptaszycki, d’abord dans un artiele du „Kraj“ (No. 31, 1898) au sujet du
livre de M. A. Hirschberg „Dymitr Samozwaniec. Lwów (Lóopol) 1898“, puis a la sóance du 2/14 octobre 1898 de la sociótć d’arcbóologie de Pćtersbourg, et il reconnalt que cette opinion sentble assez bien fondće. M. Ptaszycki suppose que „notre lettre est la copie d’un texte ócrit par une personne connais-sant bien le polonais, copie exócutće par un homme peu ha-bituó au polonais, mais familier avec la langue russe en gónś-ral et avec Pócriture moscovite en particulier“. y aurait ce-pendant quelques restrictions a apporter aux conclusions de M. Ptaszycki. II n’est pas exact de citer, comme l’a fait M. Ptaszycki, la division vicieuse des mots comme preuve que l'óeri-vain de la lettre ne comprenait pas ce qu’il ócrivait.
II est impossible de meme de soutenir que les „russicismes“ de la lettre de Dmitri sont dus a un blanc-russien.
En finissant, Pauteur s'excuse d'§tre entró dans des dś-tails si minutieux. S’il l’a fait, c'est pour rendre service uni-quement aux historiens, car au point de vue de la linguistique et de la philologie des rccherches de ce genre sont presąue completement stóriles.
Un philologue, un linguisle, peut dire a quelle nationa-litó appartient Pauteur d’un document historique. Mais pour