ressee. La tliśorie de Ribot ne s’ecartait guere de ces idees. I)’au-tre part łienneąuin esąuissa une espece de methode differente du systeme de Taine, admis jusqu’alors, methode qu’on appela estho-psychologie. L^ntiintellectualisme bergsonien defendant la tliese qu’il fant comprendre Pobjet par ses caracteres specifiques, que Pintuition aboutit a la connaissance et que Partiste est plus pro-che de la realite que ne Test le savant, ne pouvait que fournir un appui aux theories des estheticiens.
Le determinisme qui s’efforcait de soumettre tons les pheno-menes a des lois, etait obranie, car Guyau se rapprochait egale-ment des idees de Veron ot Seailles en faisait autant. Quoique Lalo ait appele mysticisino estlietique le declin du XIX-e siecle, il n’en fant pas moins considerer comme fruit le rola.tivismo esthe-tique qui insistait sur les details de rexecution, tonait compto en generał des valeurs individuelles et discernait les elements esthetiques de ceux qui ne Tetaient pas. L’esthetisme anglais do Ruskin lui donna son appui, rimpressionnisme paien de Pater Pencouragea oncore davantaage et le subjectivisme sans bornes de Wilde qui substituait a la discretion de Pater un cynisme se manifestant ouvertement, ne fit que continuer dans cette voie.
L’esthetique de Schopenhauer avait pris pour point do depart la relatiyite do toute connaissance et se detournait de la realite, considerant Part comme une connaissance pure, affrancliio de la. tutelle de la toute-puissante volonte. Elle ne rejetait pas Pelement irrationnel et encourageait Pindividu a perseverer dans la voie d’un developpement que rien ne pouvait entraver. Quant a Pesthetique do Nietsche, elle avait deja repudie Paltruisme et considerait les idees du vrai et du bion, tels qu’on les admettait iuiiverselleinent alors, comme des chimeres creees par Pimagination. Elle s’effor-ęait de combattre le pessimisme de Schopenhauer en lui opposant les idees du surhomme et de Peternel retour.
Les apótres de Pideologie suggestive de Nietsche, nombreux on Occident, propagoaient cette doctrine, qui avait egalement cer-tains rapports avec le culte de Lostoiewski. On assiste on Po-logne au commencement du declin du realisme d’abord a Var-sovie, et cnst dans les arts plastiąues quo Witkiewicz, adepte de Veron, conduit dans une voio nouvelle en esquissant une nou-velle theorie et en appliquant ses principes a la pratique, qu’il se manifeste le premier. Grace a Pimpressionnisme on voyait se