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cTArion (23, 347); cependant, tandis que Nestor ne passe pour un orateur emerite dont Peloquence est devenue proverbiale quo depuis Pepoque de Theognis, Tyrtee connait deja Adraste XÓy*lpw) ot voit en lui le representant le plus parfait de Part oratoire. Adraste qui etait a la tete de Pexpedition des »Sept. Chefs contrę Thebes« devait jouer par consequent dans 1’ancienne Thebaide un role analogue a celui de Nestor dans la poesie d’Ho-mere, aussi Padjectif p€i\ixóy*ipvę 'parłant avec douceur’, nous j>ermet-il de oomprendre pourquoi le mofc mitis est une epithete que la Thebaide de Stace donnę regulierement a Adraste. Quoi-que Platon ne nous parle qu’une fois d’Adraste dans le Phedre, ce passage suffit a prouver qu’il Poppose expres a la methode dhAntisthene qui celebrait Nestor comme representant de la vraie eloquence, qu’il considere Adraste comme un orateur dont les paroies sont aussi douce que le miel (tov pe\iytjpvv) et qu’il voit en lui, de meme qn en Pericles, Pideal de Fart oratoire que n^mbarrasse pas le fatras des regles de la rhetoriąue. Platon fait le plus grand eloge de Pericles qui passe a ses yeux pour un orateur auquel la rhetorique des sophistes est etrangere, et c’est precisement pour cette raison qu’au lieu de louer Nestor dont 1 eloąuence etait plus douce que le miel au dire Homere mais que les theories d’An-tisthene avaient discreditee. il cite Adraste que la Thebaide de-signait surement par Pepithete p€\iytjpvq. Cette expression n’ótait pas connue dans le dialecte attique. aussi faut-il considerer les mots tov /je\iytjpw "ASpacrroy comme empruntes a Pancienne poesie epique et remplacer la formę attique 'ASpaaroy par la formę ionienne ''AóprjfTToy.
ł!t SZABŁOWSKI .1.: Architektura Kalwarji Zebrzydowskiej (1600— 1702). (L9archlteeture des e di fi ces reserres au cuUe a Kaiwarja Zebrzydowska [JOOO 170*/]). Presente rlan* la sćance dii 14 avril 1982.
Les edifices affectes au culte a Kaiwarja Zebrzydowska re-montent a quatre periodes differentes dont chacune est etroitement liee a la personne d’un des fondateurs de ces monuments. Nous distinguons en effet une periode se rattachant a Nicolas Zebrzydowski HtiOO—1020), une autre liee a Jean Zebrzydowski (1B20—
balletin K—II. 18*2 2.
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