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le « service»,

les «frais d’exploitation ».

Nous avons deja eu 1’occasion de dire qu’il ne faut pas trop tenir compte du prix d’achat. Rappelons que, par exemple, un engin valant un million, d’une durće de vie de 15.000 heures et coutant 300 fr par heure de marche, entrainera une dćpense totale de 4.5 millions. Si pour une raison ou une autre, un engin equivalent permet une economie de 10 % sur les frais d’exploitation ou donnę un rendement de 10 % superieur, on pourra le payer 1.450.000 fr sans y perdre.

Ayant affirme que les engins de marques connues ćtaient ćquivalents en qualitśs et performances, il parait difficile de concevoir que les frais d’exploitation puissent etre fort differents. Aux £tats-Unis, il est pro-bable que ces frais d’exploitation sont tres voisins, mais au Congo cela n’est plus vrai. Voyons pourquoi.

A ćgalitć de formation des utilisateurs, de nombre d’heures de travail possible par an, les frais d’exploitation dependront:

1° du prix d’achat,

2° de la consommation en combustible et lubrifiant,

3° du prix des pifeces de rechange,

4° du coefficient d’emploi.

Les deux premiers elements sont sensiblement les memes pour toutes les marques.

Le prix des pieces de rechange et le coefficient d’emploi dependent du fournisseur, ou plutót du distributeur. Ce sont les deux elements principaux.

Dans 1’introduction du plan dćcennal, nous repren-drons les termes memes de M. Wigny : « Rien de plus desolant que le spectacle de ces monstres de fer frappes de paralysie au milieu d’une equipe oisive qui attend pendant des semaines l’arrivee d’une piece de rechan-