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LES PREUYES DIRECTES 59
a) Nous avons deja notę que c’est la fin derniere obligatoire surnaturelle qui distingue precepte et conseil. Eu effet, la vertu infuse de charite qui tend a cette fin derniere surnaturelle, et sub ratione finis uliimi, est le centre et la fin derniere subordonnee obligatoire de tous les actes de vertu qui forment la vie du chr6-tien: Finis autem vitae christianac est caritas ad quam sunt omnia ordinanda (Contra retr. c. VI). Mais cet omnia comprend bien des choses, c’est-a-dire des moyens a utiliser, puisque ordre im-plique fatalement un ensemble de moyens a une fin. II y a moyens et moyens, qu’il faut juger selon leur rapport a la fin, pour leur donner la mesure convenab!e, mensura, secundum quod congruit fini {ibidem). Les uns sont necessaires pour garder cette charite, ce sont les preceptes; les autres sont utiles, pour que cette fin soit obtenue facilius, et securius, et perfedius, ce sont les conseils. Ainsi conseils et preceptes sont ordonnes tous au grand precepte de 1’amour de Dieu et du prochain, mais d une maniere diffe-rente, qui leur donnę leur espece propre.
A cet ordre primordial constitue par la charite, ou preceptes et conseils sont des moyens a fin obligatoire, s’ajoute une autre relation des moyens entre eux: vis-a-vis des preceptes qui sont tous commandes par le grand precepte de la charite a conseryer, les conseils jouent un role, ils sont des instruments: cia quaedam et instrumenta. On peut donc dire que les conseils sont ordonnes aux preceptes. Mais dans quel sens? Evidemment pas dans le sens d’un lien necessaire entre les deux, d’ou naitrait Tobligation de pratiquer les conseils pour pouvoir observer les preceptes; la distinction fondamentale des deux disparaitrait. Non, les conseils effleuree encore dans le Quod. 3, a. 13 (Paques 1270) et abordee directement de nouveau dans les deux disputes extraordinaires de Paques et Noel 1271
(Quod. 4, a. 24; Quod. 5, a. 19).
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