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LES PREUYES DIRECTES 27
Ce necessarium ad aliquid ultra dcccntiam status, c’est le su-perflu d’etat, puisque ce qui est necessaire pour un degre superieur est superflu pour un rang inferieur. On voit que 1’obligation venant du superflu d’etat est bien misę en evidence, comme sortant tout naturellement de la naturę meme de ces moyens necessaires, la richesse sous ses differents emplois selon les exigences humaines et sociales; celle venant de l’extreme necessite d’un tiers se place incidemment comme exception a cet ordre primordial, et s’integre au superfluum Ditae. C’est donc exactement la position de l’ar-ticle de base deja etudie; la maniere de presenter seule a vari6; celui-la partait plutót de la notion de superflu, celui-ci de la no-tion de necessaire, deux notions correlatives qui font mieux voir la doctrine, mais ne la cbangent pas: les deux sources de Tobliga-tion restent bien inadequatement distinctes. Ce que confirme immediatement une solution de 1’article 5:
Ad quartam quaestionem dicendum, quod monachus, si habet dispensatiońem rerum monasterii, potest et debet facere eleemosjmam de superfluis Capituli. Si autem non habet dispensationem, tunc in monasterio existens non debet dare sine licentia, nisi in extrema necessitate... (sol. 4).
Voila 1’enseignement clair et certain du bachelier sententiaire.
II. — Deuxieme texte
Admis a la licence au debut de 1256, puis passe maitre en theologie, saint Thomas abandonne l’explication litterale de la Bibie, et aborde l’explication doctrinale, commentant altemative-ment Isaie et saint Matthieu. Or, ii y a dans ce demier un pas-sage ou nous trouvons incidemment quelques mots sur le precepte de 1’aumóne. En effet, au chapitre V, l’£vangeliste nous presente 1’enseignement de la Loi nouvelle, en exposant d’abord les beati-
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