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LES PREUYES DIRECTES 45

des lors on dira que de celle-Ia, de hujusmodi, ii est licite, bonum est, de faire 1’aumóne. Donc pas de non licet, et partant la route est librę; le non debet de la part du precepte n’existe pas. (On s’empresse cependant de declarer incidemment que meme le debet ne s’impose pas: Non cadit sub praecepto). Mais ce nócessaire d’etat a une autre partie (qu’on remarque bien le inordinatum autem, qui indique deux choses a ne pas meler) et celle-la est rigide; la limite s’impose, le rang social; toute atteinte est un desordre, inordinatum. De la un non licet intran-sigeant de la part du necessaire. Mais lui aussi pourtant peut connaitre des exceptions, des cas ou c’est permis, ou il n’y aurait pas desordre: Tentree en religion, la facilite de retrouver son rang momentanćment delaisse, la necessite extreme dun tiers ou une necessite grave de la Republique.

Que ce necessaire d’etat comprenne les deux cas que nous avons dćtaillćs, et qui eclairent singulierement la reponse, on peut s en convaincre en yoyant le passage parallele de 1’article 4 des Sentences, ou l on a distingue aussi deux necessaires d’une maniere generale, et deux parties dans le necessaire d’etat:

Sed talis decentia non con-sistit in aliquo indivisibili: quia multis additis homo non excedit status sui conditionem, multis etiam subtradis conditio sui status decenter conservatur; sed tantum posset addi, quod esset ultra conditionem status sui; et tantum diminui, quod non servaretur honestas, vel sui status decentia; et hoc quidem sermone determinari non potest...

Hujus necessarii terminus non est in indiyisibili consti-tutus: sed multis additis, non potest diiudicari esse ultra tale necessarium; et multis subirac-tis adhuc remanet unde possit convenienter aliquis vitam transigere secundum proprium statum. De huiusmodi ergo dare eleemosynam bonum est; et non cadit sub praecepto, sed sub consilio.

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