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LES PREUYES DIRECTES 41
rintelligence, puisque le laudabiliłer se rapportant aux trois cas exceptes, explique tres bien le opus perfedionis facit du premier cas. D autre part, si on veut les entendre au sens d’obligation, de precepte, ce que semble favoriser le titre de rarticle, le premier laudabiliter s’opposant a non debet dar i, indiquerait que l’ex-ception proposee, puisque c’est une exception, tomberait sous le pr6eepte; ce qui en generał peut se soutenir. Mais le second, paraissant s’opposer a non cadit sub praecepto, youdrait que les trois exceptions, et non pas la derniere seule cadit sub praecepto; or, ceci est manifestement faux pour la premiere \ tres douteux au moins pour la seconde, vrai cependant pour la troisieme. Mais quand le mot laudabiliter a-t-il voulu signifier une obligation ? Si de plus, on tient que in his casibus de la fin, a cause de ut maiori necessitati subceniat, ne se rapporte qu’a la troisieme exception, qui de fait englobe deux cas difFerents, on manque 6videmment a la grammaire, a la construction logique de l’en-semble.
Pour mettre un peu de darte dans cette confusion au moins apparente, procedons par ordre.
1) Le nceud de la difficulte nous semble nattre de la maniere m8me de poser le probleme, et surtout du terme employe: utrum... debeat. Par comparaison avec 1’artide 4 des Sentences: Utrum de necessario sit danda..., il parait clair que dans le present titre il s’agisse de precepte: le precepte oblige-t-il a prendre sur son ne-cessaire? C'est compl6ter les explications precedentes en repre-nant la doctrine sous un aspect connexe. Le necessaire d’apres sa notion meme est intimement li6 au precepte de Taumóne, puisque le principe generał reposait sur 1’usage des biens mate-
1. On peut en avoir 1’affirmation categorique dans II* IIa«, 186, 3, ad ł.
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