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LES PREUYES DIRECTES 43

Donc połest, licet, qui repond 6videmment au licet du neces-saire. C’est la en dófinitive que se ramene tout le fond de la question; on consulte le necessaire dans ses exigences dilerses pour saooir dam quel cas il est permis cTy toucher; on pourra dire emuite si on le doił faire, mais secondairement. Toute la reponse et les explications de saint Thomas vont se ressentir de cette maniere de voir: la premiere question du licet decide de Fautre et bien que le titre porte an debeat, saint Thomas s’occupera avant tout de dćmontrer an liceat ? Disons ici que nous ne voyons pas, mal-gr6 toute la bonne volontć possible, F argument de Cajetan, argument qui place en premier lieu, pour rćfuter les erreurs d’interpre-tation, le titre lui-meme:

Ex titulo quidem, quia in hoc articulo discutitur an liceat de necessario dare; et non, an sit in praecepto vel consilio 1.

Les editions que nous avons n’ont pas d’autre leęon que debeat, et si on lisait an liceat a son epoque, comment les adver-saires se seraient-ils trompes en etudiant la reponse a un enonc6 aussi clair? II reste vrai cependant, et ce serait peut-etre la le sens de Cajetan, que si le titre porte materiellement debeat, et indique a premiere vue obligation ou conseil, tout Fensemble de 1’article se presente comme s il y avait en fait liceat, comme si on repondait avant tout a un an liceat; ce que nous venons de de-montrer. Que cette explication soit exacte, nous en avons une confirmation immediate dans 1’article 10, ou saint Thomas dit que si on considere celui qui donnę, il est laudabile de donner abon-damment de ce qui est multum secundum proportionem propriae

1

Commenlarium in Summam D. Thomae, in 2““ 2“, 32, 6 (in ed. Leon.

t. VIII, p. 256).



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