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LES PREUYES DIRECTES 49

misćricorde: Utrum adoocatus teneatur patrocinium praestare causae pauperum. Qu’on remarque bien le teneatur. Le saint Docteur y repondra directement. Apres ayoir explique quelques conditions de Taumone selon saint Augustin, il pose les principes pour le cas des avocats.

Quibus tamen concurrentibus, considerandum restat utrum ali-quis tantam necessitatem patiatur quod non in promptu appareat quomodo ei possit aliter subveniri. Et in tali casu ienetur ei opus misericordiae impendere. — Si autem in promptu appareat quo-modo ei aliter subveniri possit, vel per seipsum vel per aliam per-sonam magis coniunctam aut maiorem facultatem habentem, non tenetur ex necessitate indigenti subvenire, ita quod non faciendo peccet: quamvis, si subvenerit absque tali necessitate, laudabiliter

Jacicd (2* 2^ae, 71, 1).

Est-il besoin de noter en passant la concordance parfaite de ces applications aux devoirs des avocats avec la doctrine generale que nous avons analysee ?

Mais dans le texte que nous etudions, nous n’avons pas cette indication qui tranche tout doute. D’abord, pas dans la question a resoudre; puisqu’il s’agit avant tout, malgre le terme trompeur du titre, de la liceite. Les laudabiliter repondent directement aux objections et au principe generał donnę dans chaque partie. Ceci est extremement important a noter. Le premier laudabiliter se rapporte directement a de hoc enim eleemosynam dare, est sibi et suis Ditam subtrahere: c est le principe; voici Texception lauda-bilis: subtrahendo sibi dard... Le second laudabiliter se rattache directement a: Inordinatum autem esset. Et la seule declaration a propos du pr6cepte: dare est bonum: et non cadit sub praecepto... a 6te faite pour cette partie flottante du necessaire d etat, et avec raison, puisque ici la limite n’ayant pas joue rigoureuse-ment, la question du licet est moins interessante, et on repond de suitę a an debd.