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et imprimóes chez nous, comme des thóologiens polómistes, dófendant le dogme religieui orthodoxe contrę Pingćrence catholiąue. Certains d’entre eux ont vćcu chez nous dós leur jeune age et se sont fixćs ici en eontractant mariage et autres liens d’alliance, si bien que peu de temps aprós leur arrivóe dans le pays, ils ćtaient regardós comme des autochtones. 1
Matthieu de Myre, Max9-a'ioę ó Mupeojv ou Max9-a7oę (Ji7]xpo7roX£xir]ę Mup£cov, comme il se signait, fut Pun de ces Grecs ayant chez nous des racines culturelles; il fut une figurę imposante par son actiyitś de ehroniąueur, de versificateur et d’ćcrivain religieux. Ses ceuyres princi-pales se róferent a l’histoire politiąue et rebgieuse des Eoumains et ont ótó ócrites du temps ou il dćtenait le poste de higoumene du monastere de Dealu («Din Deal ») aux confins de Tirgovi§te, alors capitale de la Yalachie et centre óconomiąue, politiąue et culturel du pays.
II est nć dans la Pogome du district de l’Epire, aux environs de Pan 1550 2, semble-t-il, mais cette supposition est simplement le fruit de dóduc-tions logiąues et ne s’appuie pas sur des tómoignages documentaires. II a formś sa culture historiąue et theologiąue a Constantinople ou il a detenu la fonction de protosyncelle a la Patriarchie. Entre 1595 et 1597 on le retrouve a Moscou, ou il copie ealligrapłiiąuement et orne artistement ąuatre manuscrits grecs, rśpandus aujourd’hui dans diffśrentes biblio-theąues du monde. 3 A Moscou et a Lwów (lv AeovTou7tóXei xr]ę Azy}a.ę), ou ii copie en 1600 des livres liturgiąues, Matthieu de Myre apprend le slavon, dont il traduit, apres Pan 1605, Viafa si petrecerea cuvioasei Pa-raschiva cea noua din Epivates (Btoę y.ai 7roXm:(a xr]ę ócńaę ptr]xp6ę r](i.ć5v Ilapacrxeu7ję X7ję veaę) 4.
Amsl, le postelnic Constantm Cantacuzmo (tuć le 20 dćcembre 1663) ćtait considerć en 1660, 28 ans aprfcs son arrivće dans le pays, comme autochtone : « Le pauvre pays a eu la chance d’avoir cet homme bon qui ne se souciait tout le temps que de son bien et qui veillait avec amour sur le peuple et le sol du pays Car lui aussi avait racme en ce pays, et possćdait des maisons et des palais comme d’autres boyards * (voir Istona fdru Romdneęti, 1290—1690. Letopiseful Cantacuzinesc. Edition critique ćlaborće par C. Grecesco et Dan Simonesco, Bucarest, Ed Academiei, 1960, p. 146, 1 — 4)
D. Russo, Matei al Mirelor9 dans Studu i stonce greco-romdne Opere postume9 tome I, Bucarest, 1939, p. 159 — 179. Sur la datę de la naissance, voir p* 160. Bibliographie exhaustive.
Aprfcs la pubbcation de Pouvrage de D. Russo, ont ćgalement paru • V Grecu, Prima edifie a hu Staurinos $i Matei al Mirelor dans Codrul Cosminului, X (1936 — 1939), Cemau^i, 1940, p. 544 — 547 (ćd. Venise, 1638, dćcouverte par Pauteur au monastere d^sfigmen du Mont Athos, en 1939); G. I. Arvanitidis, 'H <Syv<iaT0ę SsuTepa £x8oaię t£>v laToptxa)V 7roi7)p.aTa)V tou 6eaTiapiov STauptvou xal tou (jlt)tpo7to>£tou Mupści)V MarOatou, m *0 6i6Xió<piXoę (n° 2, 1950) dćcrit 1’ćdition łmpnmće & Venise en 1642; V. Grecu, Staunnos, Eine gar schone Erzah* lung uber Michael den Wojewoden. AirjyrjCTię capaLOTaT7) tou Mixa*/)X Boe6ó§a Ein Venezianer Volksbuch9 extrait de Berliner Byzantinistische Arbeiten, Band III, Berbn 1960, p. 180—206; P. P. Panaitescu, Inceputurile istonografiei in fara Romdneascd dans Studii ęi materiale de istorie medie9 V (1962), p. 214 — 215.
* D. Russo, op. cit, I, p. 168 — 169.
Iulian ętefanescu, Via(a Sfintei Paraschwa cea noud de Matei al Mirelor dans Reuista istoncd romdnd9 III (1933), p. 347-373.