sufflsantes pour activer des cellules naives comme dans les cas d'infections virales. Les cellules presentatrices d'antigenes professionnelles, comme les cellules dendrltiques (DCs), peuvent quant & elles intemaliser et presenter des antigćnes exogćnes (Lanzavecchia, 1998). Ce phćnomene de presentation croisee peut ćgalement etre possible lorsque des cellules tumorales infectees par des virus sont lysćes et des fragments peptidiques tumoraux sont relargućs dans un environnement propice & leur intemalisation par les DCs (Jung et al., 2002; Morón et al., 2004; Sigal et al., 1999).
2.3.2 Mecanismes de dćfense systćmiques
Des qu'un virus entre dans 1’organisme, il est genćralement immćdiatement reconnu comme un pathogene ćtranger et une rćponse antivirale a base d'anticorps est generee (Buchmeier and Oldstone, 1978; Maruyama et al., 1999). Ces anticorps pourront neutraliser les particules virales en fonction de leur affinitć et/ou avidite pour certaines structures exposees a la surface des virions (Bachmann et al., 1997; Roost et al., 1995). Les anticorps neutralisants fonctionnent majoritairement en interferant avec la liaison du virus sur les recepteurs des cellules cibles. De faęon generale, Tanticorps se liera a la surface du virion et empechera la reconnaissance du recepteur par obstruction stćrique (Fleury et al., 1999; Roben et al., 1994). Cependant, il a aussi etć dćmontrć que les anticorps neutralisants pouvaient induire un changement conformationnel des proteines de surfaces (Emini et al., 1983) ou interfćrer avec ces changements souvent requis pour la fusion du virus k la cellule (Chan and Kim, 1998; Outlaw and Dimmock, 1993). Certains virus cytopathiques, tels que le virus de la stomatite vćsiculaire (VSV), possddent une enveloppe trds dense constituee d’une multitude de copies d’une seule glycoproteine. Ceci implique donc qu’une toute petite partie de cette protćine est accessible pour lier le recepteur cellulaire ou pour la liaison des anticorps. De plus, ces particules virales ne presentent qu’un seul site antigćnique et les anticorps pouvant lier cette region seront typiquement neutralisants (Lefrancois and Lyles, 1982; Roost et al., 1995). Les premiers anticorps neutralisants genćres sont indćpendants de 1’aide apportó par les lymphocytes T et sont constitućs majoritairement d'immunoglobuline M (IgM) (Burns et al., 1975; Szomolanyi-Tsuda and Welsh, 1998). Ensuite, une commutation isotypique vers, entre autres, des IgG de plus longue demi-vie pourra etre realisee afin de maintenir des titres sćriques en anticorps avec moins de cellules productrices (Yieira and Rajewsky, 1988). Cette
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