deuxieme groupe peut inhiber directement des lymphocytes T rćgulateurs ayant un effet plutót suppresseur sur la reponse generóe contrę la tumeur (Fulci et al., 2006).
II a aussi etć dćmonte qu’il est possible de miser sur 1’effet synergique de deux virus pour une meme cible. En effet, la prć-infection par le virus de la vaccine a le potentiel de rendre sensible au VSV les cellules tumorales qui y etaient prealablement resistantes en bloquant leur Cascade de rćponse a 1’interfóron (Le Boeuf et al., 2010).
Plusieurs ćtudes cliniques utilisant des virus oncolytiques ont egalement ete rćaiisees ou sont presentement en cours en Amerique du Nord ainsi qu’en Europę (Tableau I) (Breitbach et al., 2011; Fu and Zhang, 2002; Guo et al., 2008; Msaouel et al., 2009; Ries and Kom, 2002; Touchefeu et al., 2012). On compte de plus en plus de souches virales faisant I’objet d’etudes de phase II et III pour plusieurs types de tumeurs. Bień que variables, ces resultats semblent somme toute tres prometteurs (Breitbach et al., 2011; Galanis et al., 2012).
Finalement, il ne faut pas passer sous silence une des plus grandes percees dans le domaine de la virotherapie oncolytique, soit 1’acceptation par les autoritćs chinoises en 2005 du premier virus oncolytique, issu d’un adenovirus H101 gćnetiquement modifić, pour le traitement des cancers du cou et de la tete. Cette percće va assurement favoriser la reconnaissance d’une telle option dans les traitements futurs contrę le cancer.
En conclusion
Les diflferentes recherches en virothćrapie oncolytique permettront la comprćhension des mćcanismes de regression tumorale induits par les virus afin de permettre ćventuellement aux patients cancereux de considerer un traitement curatif alternatif. En maTtrisant ces mćcanismes, nous serons donc plus k meme de manipuler et d’amplifier une reponse antitumorale en vue d’une thćrapie ciblee et efficace.