plupart des presentations reposaient sur l emploi des techniques danalyse climatologique classi-ques, tres peu sur la modelisation, et rares ont ete les cas ou les intervenants tentaient de relier un parametre a d'autres ou de rechercher d'even-tuels facteurs de causalite. A ce dernier egard, lłune des Communications tendait a demontrer qu'il n'existait aucune correlation entre l'activite solaire et la variabilite des precipitations, deux autres qu'il y avait une relation entre la variabilite a basse frequence des temperatures et la varia-tion des orbites au sein du systeme solaire. M. Ropelewski a evoque de maniere convaincante la complexite du systeme climatique et la necessite de recourir pour son analyse a des modeles com-plexes et a une optique quadridimensionnelle.
Projet de surveillance du systeme clima-tique
Questionnaire relatif au Bulletin mensuel de la surveillance du systeme climatique (SSC)
Plus de 500 lecteurs du Bulletin mensuel de la SSC ont repondu a un questionnaire diffuse en mai 1995. Le but vise etait de collecter des infor-mations qui aideraient a ameliorer le Bulletin en respectant un juste equilibre entre sa teneur et son volume, son cout et son utilite, les delais de livraison et l'exhaustivite. Mme Mary Voice, mem-bre du Centre climatologique national de 1'Austra-lian Bureau of Meteorology et rapporteur de la CCI pour la surveillance du systeme climatique et la prevision du climat, a depouille les reponses et redige un rapport a ce sujet.
La conclusion generale de l'enquete est que le Bulletin a un vaste lectorat et demeure une source d'informations importante (parfois la seule) pour plusieurs Membres de l'OMM. Malgre le developpement explosif des Communications electroniques (Internet, fax, etc.), il contribuera encore grandement dans les deux ou trois pro-chaines annees a renseigner les Membres et leurs clients sur 1'etat du climat. II continue donc d'atteindre son objectif.
Du fait que le Bulletin se revele utile a ses destinataires et que beaucoup d'entre eux n‘ont pas encore les moyens d'acceder electronique-ment aux produits climatologiques, 1'edition dun supplement trimestriel ou annuel serait l'une des faęons de procurer des renseignements abon-dants sans alourdir le cout du mensuel. L'envoi par avion, auquel on procede a titre experimen-tal, rallie de nombreux suffrages mais s'avere trop onereux. En fin de compte, la solution pour-rait consister a viser 1'acces electronique unique-ment pour le bulletin mensuel en diffusant trimes-triellement, ou en fin d'annee, un document im-prime transferable sur des microfiches que l on adresserait aux bibliotheques pour archivage. Quant aux details supplementaires, le mieux serait de les rendre de plus en plus accessibles electroniquement a la seule intention de ceux qui en auraient reellement besoin.
Stage OMM de formation aux applications de l'informatique : MDD, Clicom, services et prevision climatologiques, pour les pays francophones de TAR I
Grace aux contributions qu'il a reęues en 1995 du Royaume-Uni et de Meteo-France, le Centre africain pour les applications de la meteorologie au developpement (ACMAD) de Niamey, au Niger, se transforme en centre regional de formation Clicom. Une semaine d'initiation a l emploi de ces systemes a ete incluse dans les ateliers de formation aux applications de l'informatique qui y ont ete organises du 20 au 31 mars 1995 pour les pays anglophones, du 15 octobre au 3 no-vembre pour les pays francophones. L atelier d'octobre a comporte une semaine de familiarisa-tion avec les applications climatologiques et, de-marche novatrice, un certain nombre de partici-pants ont ete invites a sejourner au centre deux ou trois mois de plus afin d’y parfaire leurs nou-velles competences, en matiere de systemes Clicom plus particulierement. L atelier et son pro-longement ont servi de banc dessai a un plan consistant a repeter Foperation plusieurs fois par an durant les quelques annees a venir.
Les ateliers ont prouve que 1'ACMAD etait en mesure d'assumer les fonctions de centre regional de formation Clicom en Afrique. II possede les moyens voulus, notamment dans le domaine de l'informatique, 1'appui fourni par son directeur et ses collaborateurs s‘est revele excellent et qu'il elabore et diffuse regulierement des produits meteorologiques et climatologiques en fait un cadre operationnel bien adapte et motivant pour ce genre d'enseignement. La proximite d'autres centres performants, a savoir le centre AGRHY-MET, 1'Agence pour la securite de la navigation aerienne en Afrique et a Madagascar, 1'Ecole africaine de la meteorologie et de l'aviation civile et 1'lnstitut international de recherches sur les cul-tures des zones tropicales semi-arides, constitue un avantage supplementaire. L'eloignement relatif de Niamey, son climat et le cout du transport des participants posent certes des problemes, mais
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