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Eo rćalitć, dans leur prćcipitation h vouloir dćmolir — la cliose se faisail dix jours plus tard —, les habitaols nć-glig&rent cerlaines formalitćs dont 1'omission devait leur cortlcr clter : prendre 1’agrement de la Cour de Quimper, puis aviser les prćeraineuciers intćressćs.
ba premierę prolestalion vint de damę Gillette de Coet-quis (1), en son nom et au nom de son fils Franęęis de Kergadiou, clievalier, demeurant au manoir dudit nom en Plourin.
Hien que 1‘appel aux juges du Prćsidial ful quelquepart qualiOć « de chicane sans couleurw, ceux-ci sćmurent de 1'aflaire.
Le 30 Aoul, Bernard Crouezć, seigneur de Kervily (21, conseiller du roi et son premier magistrat au si6ge de Quimper, s'en vint faire une enqudte qui prit les trois journees des 1, 2 et 3 Septembre (3). A la p(ace de 1'ancien pignon, dont la dćmolition n'avait pas ćtć sans danger <i), 12 k 15ouvriers travaillaienl & la construction du noureau.
Dans la nouvellc fenćlre, les hahitaots voulaient placer, non plus uneautre formerie en pierresde taille, maisune formerie de (er, atin dobtenir plus de soliditć et aussi de curent pour 6U : Kcnć Luhandre. sieur de Kerdu, conseiller el procurrur du roi, cl Michał Luhandrr, sieur dc la Boisićre (Arch. Dip. II. 411).
Ce dernier ful dipule aus Etats de Yanncs, en 1691. — En 1695, uu (iuillaunie l.uhandrc de Pontangrolle est procurrur du roi & Lesneven. — Heni Luhundrc raourut en 1722. (Kmiiiaket, Hitt. de Lesneoen. Voir aussi llull. diocit., Janvier 1916, p. 16.)
(1) Vcuve dc.Frnnęois de Kergadiou, chcf dr nom et d'armes, sieur dc Lanorgat (en Ploiiguerueau), et de Trogarn (en Plourin), chevulier de Saint-Michel (rn 1660).
(2) Kcroily, en Pleyber-Christ. w D argenl i In fotce de table charge* de 3 ąuintefeuilles d‘argenl et aecompagnte de 3 mulettet de tubie, u
(3) Parli de Qui:uper a cheval, il est dii orriver le soir nu F.nou (diłtaul de 8 lieues) ; et y dcscendre che* Jean Stćphau. bóle debiianl vin ; puis en une seconde elape gagm-r Lcsnevcn (a 7 grundes lieues du Faou). oii il prit logemcnl chce veuve Jean Pctou. b&Usso lenant vin, A 1'enseigne du IMican (Arch. D. E. 471).
(4) Yves Gućgucn. picoteur de pierrrs, de Plubenncc. diposa que l«* dii pignon ćlait pies dc tom ber, ct qu'un ouvrier Bertrand le Doi, ful bios*.
donner plus de jour i Ićglise jusque 1& trop obscure (1).
Le Sśneclial ayant fait reprćsenler par terre lancienne formerie avec les pierres (2), aurait conslate qu on dc pour-rait la placer telle ąuelle dan9 la fenótre acluelle (3).
D oii la damę de Kergadiou concluait que c śtail au dć-triment du soufflet. central ou etaient ses armes.
En particulier, et le Sćnechal de Quimper se rangea de son avis — de mćine encore le 20 Juin 1673, et le 29 Mai 1674 T-, fdle soutenait qu'on avait modifić la formerie, que tout en lui donuant inaintenanl 16 jours au lieu de 10, on avait neanmoins supprimó celui ou anciennement, au-dessus de son ścussod, se trouvail le cimier ou timbre avec figurę de inoine uoir. De sorte que ses armes sen trouvaient abaissćes dautant, et qu'elles njćtaient plus, comme le proclamaient de prścddents proc6s-verbaux, « immćdiatement au-dessous des armes du roi ».
Les babitants repliquaient bien qu en ligne verlicale, les deux ścussons ćtaieat superposćs sans intermćdiaire ; la dite damę ne voulait rien entendre, que ses armes ne fussent rehaussćes au second rang.
Mais alors crut deyoir intervenir le troisieme corapeti-leur, messire Allaln Barbier, seigneur de Kerno, Lescoet, Kergo, etc., spectaleur jusque l& assez dćsinteressó de la lutte, rśsolu toulefois ii ne pas loldrer au second rang d autres armes en ćgalilć avec les siennes.
. (A suiure.)
(1) I*c fer ttyanl nu plus 3 pouces dc large la ou la pierre prcnail jus-qu'* deux pieds.
En oulre, les formeries en pierres, disait-on. son! « sujette* a dislo-cation ; comme on l*n vu ces dernirres nnnee* dans les ćglises des Jaco-kins et des Cordeliers de Itennes. Aussi, A Saint-Aubiii, a-t-on rem place la formerie de pierre du yilrnil du F>n« de IVgliie rt un autre dans la roslale Nord, par des formeries dc fer. i (Arch. D. E. 47).
(2) Conserveei dans une aire & proiimite. #
(3) Chose asses ćtruugc, la nouYelle fen^tre ćlnnl censea avoir en lar* gcur, un pied dc plus que Taulre;