maintenir une connexion pcrmancntc (comme lc font lcs centrales telephoniąucs), ce qui a apporte ćconomie et flexibilitó; en meme temps il nłassure pas le passage immćdiat d’une commande dłun ordinateur i 1'autre. Quand le rćseau est congestionnć, un acteur peut recevoir la rćaction de son partenaire avec un retard inacceptable. Ajoutons a cette restriction la bandę de transmission limitće et fluctuante qui ne garantit pas le passage des signaux multimedia avec le volume et le rythme necessairc. En depit des efforts pour garantir la bandę d’acces (compression des informations, techniques de “ streaming ” comme “ RealAudio ” et łł RealVideo ”, methodologies de negociation de la “qualitć du service ” etc.), la transmission synchrone multimedia sur Internet reste problćmatique. Cet aspcct dćrange surtout quand le principe sur lequel se fonde la replication de Papplication a distance est le “ bitmap sharing " (la copie d’un ecran pour le refaire sur Pautre).
Si on utilise le principe des “ replicated architectures ” (deux applications distinctes mais synchronisćes par des ordres qui passent entre les deux ordinateurs) les necessites de bandę passante sont plus modestes. Mais la synchronisation est empechće par Pabsence d*une transmission immćdiate, si on n’utilise pas de nouvelles technologies de commutation (comme ATM, qui ne se generalise pas au rythme que j’espćrais en 1997). Ainsi, j’ai du faire des compromis dans la quete des comportements dćsirćs: fabriquer 1’instrument de partage seulement pour la navigation cooperative dans les reseaux locaux (intranet) et mettre au point pour Internet des Solutions partielles.
Une difficultć redoutable etait de rendre ponables les objets cxplicatifs partageablcs, cc que le contextc Internet promettait. Mon espoir etait de lier deux ordinateurs avec des configurations differentes (hardware, systómes d’operation, variables d’etat). Mais cela s*est averć un vceu pieux a cause des restrictions des couches technologiqucs qui ne młont pas permis la utransparence ” au niveau de la couche de communication. Les systemes d*općration cxistants (Microsoft Windows, MacOS, XWindows) gerent differemment les interfaces de leurs applications, empechant Pinterception des actions adressees par Putilisateur vers Papplication Al, pour Pinjecter vers Papplication A2. Cette manceuvre est difficile mŁme si les system es d*općration sont identiques. Quand Pinterception se fait a Pintćrieur de Papplication Al, on peut transmettre un ordre vers A2 seulement si le systćmc d*općration de Pordinateur permet la manipulation d'une application par ordre extćrieur, a la place des gestes sur Pinterface de Putilisateur local. Dans le systeme Windows de Microsoft nous n*avions pas retrouve les facilitćs de commande extćrieure (par “ script") offerte par AppleScript aux applications Macintosh que pour quelques applications conęues les deraieres ann^es (par cxemple le “ scripting ” VBA pour la gammę Microsoft Office). Microsoft a introduit rćcemment des techniques comme COM, DCOM OLE Automation sur la base desquclles on peut construire des applications controlables i distance par scripts. L’informatique est en train de faire de grands pas dans la direction des applications distribuees et du contrdle i distance. Le modćie virtuel de comportement que j’ai
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