BACTŹRIOLOGIE 107
Les caract&res communs du genre Yibrio (terme derivć du verbe latin vibrare> vibrer) sont donnes dans le manuel de Bergey comme suit:
«Cellules courtes, incurvee$, isolćes ou reunies en spirales. Mobile gr&ce a un flagę)le polaire uniąue qui est habit uellement court: exceptionneIlement, 2 ou 3 flagelles en touffe. Elles se developpent bien et rapidement a la surface des milieux de culture nor-maux. Espóces aerobies k anaerobies. Le plus souvent formes aquatique$, quelques-unes parasites». [Trąd.]
Caractóres morphologiąues
Formes normales
L’a$pect de V. cholerne sous le microscope peut €tre commente comme suit: «Tant qu*on utilisera les methodes courantes dłexamen excluant la coloration flagellaire, on sera toujours dans Pimpossibilite de distinguer ce germe des types voisins du genre Yibrio, car, sur ce point, tous sont iden-tiąues ». En raison du pleomorphisme marque que prósentent les vibrions en gćneral et le vibrion choleriąue en particulier, il est egalement diflftcile de definir Paspect morphologique «typique» de ce dernier. Toutefois, comme Ta decrit justement Mackie, (1929), les vibrions recemment isoles, et cultives k 37°C pendant 18-24 heures sur un milieu a la gćlose, soigneuse-ment normalise et d'une alcalinite convenable (dest-a-dire, d'un pH de 8>0), apparaissent gćneralement
*comme des micro-organismes cylindriąues, courts, d’une courbure dćfinie, k bouts ronds ou Ićgerement aplatis, et mesurant ha bit uellement J ,5-2 /* de long sur 0,3 -0,4** de largeJTrad.]
On doit cependant concevoir que m6me les meilleures preparations microscopiques de materiel cholćrique montrent invariablement un certain pleomorphisme. Des differenees dans le degre de courbure sont k noter en toutes circonstances, ceci naturellement parce que les vibrions dont le plan de courbure est paralldle au niveau du champ de vision apparaissent d’une courbure plus marquee que les microbes qui reposent dans un autre champ (Mackie, 1929). De plus, des vibrion$ isoles, ou m€me ceux d’une souche, peuvent varier notablement dans leur courbure momentanee de sorte que, au lieu d’Stre typiąuement incurvee$, des formes plus ou moins droites peuvent apparaitre et meme predominer.
La longueur des vtbrions varie aussi d’une souche a une autre, de telle maniere que Pon peut voir, et parfois exclusivement, des formes soit plus longues {et toujours faiblement incurvćes) soit plus courtes (et d’une courbure marquće). On peut meme trouver occasionnellement dans les cultures recemment isolćes des formes extr€mement courtes qui ressemblent a des cocco-bacilles (voir par exemple Seal, 1935; fig. 16, 17, 18).
On voit souvent aussi des formes plus courtes ou plus longues qui pren-nent Paspect de la lettre « S». Cette dispostion chez les premidres provient