110 LE CHOLERA
dyun flagelle court. Kolie Prigge (1927) ont figurę ces deux types moiphologiąues, cłest*^-dire des micro-organismes courts et ovo1des avec un flagelle court, et des formes plus longues avec un flagelle long.» [Trąd.]
Mobilite
On admet generalement que — lorsqu’on les examine dans les conditions indiqućes plus bas — les vibrions cholćriques presents dans les dejections des malades ou dans les eultures recemment isolćes, sont toujours mobiles, animes d*un mouvement « scintillant» compare par Koch au tourbillon extr£mement rapide d'un vol de moucherons, et parfois aussi agites par un mouvement «centrifuge » qui consiste en une rotation sur leur petit axe. Sanarelli (1919), qui a etudić la rapidite de cette locomotion, a trouvś que V. cholerae etait doue d*une vitesse trois fois plus ólevee que celle de BaciUus prodigiosus, cinq fois plus grandę que celle de Salmonella typhosa, dix fois celle d'Escheriehia coli> et douze fois superieure a celle de B. megatherlum.
Suivant une r£gle generale, le vibrion presente sa plus grandę mobilite & la temperaturę de 37°C. Les mouvements sont ralentis a des temperatures plus basses et ils cessent completement a 16°C. Riemsdijk (1929) a trouvć que la mobilite des vibrions cholćriques prelevśs dans le liquide sous le voile des eultures en bouillon etait plutót inferieure a celle des microbes particultórement actifs du voile. II semble donc que des differences dans Papport d’oxygćne exercent une importante influence sur la vite$$e avec laquelle progresse V. cholerae.
Quelque$ auteurs ont signalć que les vibrions des eultures soumises a une conservation prolongee, ou les variants qui donnent naissance a des colonies atypiques, pouvaient perdre leur mobilite. Nobechi (1923), ayant trouvć deux souches ainsi immobiles parmi les 88 eultures de collection de F. cholerae qu*il examinait, a montre que cette perte de mobilite etait due i Tabsence de cii. Balteanu (1926) — aprćs Barthlein (1912) — decrivit une variante de vibrion chol6rique caractórisee par la formation de colonies opaąues et aussi par une perte totale et constante de la mobilitć; il estimait que la production d’un ex$udat sereux par ces mSmes vibrions expliquait, ju$qu’a un certain point, ce dernier phćnomene. II est essentiel de noter, toutefois, que ces germes se revel£rent depourvus de cii.
Modes de multiplkation
L’elongation des vibrions, suivie d’une scission transversale, est sans aucun doute le modę usuel, et mćme pour la plupart des auteurs, le seul modę de multiplication de F* cholerae, Cependant, Braulke (1933) tient pour certain que la division longitudinale du microbe peut aussi seproduire. On prócisera dans la derntóre partie de ce chapitre la th&$e d’apró$ laąuelle la reproduction pourrait dependre aussi de la formation de gonidies.