BACTERIOLOGIE 119
ąuable aux basses temperatures, ce qui peut prolonger la durće de leur vie, menie $i elle ne permet pas leur multiplication.
Exigences nutritionneUes
Les efforts faits par de nombreux chercheurs pour dćterminer les exigences nutritionneUes de base de K cholerne pour sa culture en milieux simples, chimiąuement definis, peuvent se diviser en deux catćgories: a) essais de culture des microbes en milieux ne contenant que des sels d^ammonium sans acides amines; b) emploi de milieux dans lesąuels les acides amines sont les constituants essentiels, Ces deux ordres de recherches vont €tre traites successivement.
a) Sels dyammomum. Anderson, dans An introduction to bacteriological chemistry (1946), expose que, comme certaines autres bacteries, les vibrions comprennent deux types de souches: 1) les souches « exigeantes », qui requićrent les amino-acides pour leur culture, et 2) les souches « non-exigeantes» aptes a cultiver en sels d^mmonium aussi bien qu'en amino-acides. Anderson ajoute que les souches «exigeantes » sont gónćralement pathogenes.
On peut rćsumer comme suit les faits qui concement V. cholerae sur ce point: a Pencontre de quelques autres observateurs prćcódents, Kisch (1919) put cultiver ce microbe sur un milieu gelose de base additionne de 0,19% de sulfate d’ammonium ou de 0,262% de tartrate dłammonium, alors que la croissance etait impossible sur la gelose de base seule. 11 affirma donc que le vibrion choleriąue pouvait cultiver facultativement en presence de sels d’ammonium ou de composćs azotśs organiques.
Linton & Jennings (1944) et Jennings & Linton (1944 a) — aprćs avoir cultive les vibrions choleriąues en differents milieux contenant, outre du sulfate d'ammonium, d'autres sels organiques et du glucose, aussi bien que de la peptone et de Phydrolysat de easeine — sont arrivćs k une conclusion opposee: pour eux, le sulfate d’ammonium agit comme un tampon plutdt que comme un aliment essentiel. Comme Pont ćtabli Linton & Jennings les milieux qui ne contiennent pas cet agent chimiąue permettent la croissance, tandis que m6me en presence de sulfate d’ammo-nium, V. cholerae est incapable de cultiver en Pabsence de peptone ou d’hydrolysat de easeine. Cependant, dans une notę suivante, Jennings & Linton (1944 b) ont admis
«qu*on peut parfois obtenlr des cultures tres abondantes alors meme que le milieu ne contient aucun produit azote, si ce tPest celui qułapporte Pensemencement Toutefois, rirrćgularite des rćsultats nous a suggćrć dłąjoutcr, pour notre techniquc courantc, 1’hydrolysat de easeine, puisąue ce produit peut etre ćlimine par dialyse, si on le d&ire. » [Trąd.]
On doit signaler tout particulićrement le travail rćcent de Saxena et al. (1953) qui ont obtenu la culture rćgultere de 14 souches cholćriques,