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troisieme de son de Trinitałe qui, montrant comment la plenitude de la charite demande la plura-lite des personnes, donnę Tessentiel d’une theologie trinitaire dont le prescntateur se plait a retrou-ver les traces dans la vie quotidienne des victorins (p. 48). La preface de M. Jean Chatillon (p. xi-xv) donnę de precieuses indications sur les traductions anglaises des oeuvres de Richard. — (P. S.)
142. Chatillon Jean, Saint Antoine de Padoue et les victorins — II Santo» Rivista antoniana di
storia, dottrina, arte (Padoue), 22, 1982, p. 171-202.
L’A. examine trois points : a quel moment de sa carriere Antoine de Padoue (f 1231) est entre en contact avec la pensee victorine, quel role joua Thomas Gallus dans la connaissance dc cette pensee, et quelle utilisation Antoine devait faire des ecrits de Richard de Saint-Victor.
1. Grace a la formation reęue chez les chanoines reguliers de Coimbre, dont certains avaient pu connaitre au cours de leurs etudes parisiennes les maitres qui enseignaient a Saint-Victor vers 1200, il a pu etre possible a Antoine de se familiariser tres tót avec la litterature de Saint-Victor dont on retrouve la tracę dans des themes qu5il devait developper plus tard dans ses sermons : rapports de la sagesse et de la science, doctrine des divers sens de 1’Ćcriture et anthropologie.
2. Au chapitre III de son Explanatio in Hierarchiom ecclesiasticam Dionysii (redigee en 1244), le victorin Thomas Gallus dit avoir pu constater dans ses entretiens avec Antoine a Verceil, que le saint avait promptement penetre les arcanes de la theologie mystique. Contrairement a 1’interpretation couramment retenue, cette demiere expression ne designe nullement la doctrine de Denys que Thomas aurait fait decouvrir a Antoine, mais plutót la doctrine spirituelle de Richard de Saint-Victor dont on trouvera dans les sermones festivi d’Antoine, rediges apres la rencontre de Thomas, d’importantes citations tirees surtout du Berjamin maior et du Benjamin minor. 3. L*examen minutieux de ces citations et des modifications quł Antoine leur fait subir permet de conclure qu’il elimine Paffirmation de la presence d’elements cognoscitifs dans les plus hauts degres d’une activite contemplative dont il place le siege dans Paffectivite et la volonte. II evite en outre d’utiliser les termes de rapt, d’extase ou d'excessus mentis qui connotent pour lui des degres que le sujet peut atteindre par son activite propre. — (P. S.)
143. de Martel Gerard, Le commentaire sur le Lwre de Rnth du ms. Parts Sainte-Genevicve 45 — Revue des Śtudes Augustiniennes, 29, 1983, p. 257-282.
Si Pattribution de ce commentaire a Isaac de 1’fitoile ou a Herve de Bourg-Dieu ne peut etre retenue, on peut y voir une oeuvre issue du milieu victorin, et probablement due a Richard de Saint-Victor. Le commentaire emploie le terme de praelatus plutót que celui ó'abbas : pour l*au-teur de Particie c’est la un signc que cette ceuvre est originaire d’un milieu canonial ou clerical rattache a la Regle de saint Augustin. On relevera aussi Toccurrence frequente de Pexpression ordo praedicatorum. — (P. S.)
144. Dahan Gilbert, L ’exegese de Lhistoire de Cain et Abel du XIIe au XIV* siecle en Occident — Revue de Theologie ancienne et medievale, 50, 1983, p. 5-68.
Les p. 12-16 donnent un texte dJAndre de Saint-Victor d’apres les mss Paris, B.N. lat. 356 (f. 17r-18v) et 14798 (f. 507^5080.
145. Capellino Mario, L’abate Camillo Beccio. Dottrina di Tommaso Galio e 5. Antonio dl Padova, Amid del S. Andrea, 4, Vercelli, 1983, 57 p.
• Breve biografia delPabate Camillo Beccio in S. Andrea di Vercelli e poi vescovo di Acqui ( 11620). Segue un saggio sulPabate vittorino Tommaso Galio e sulla sua dottrina nel periodo in cui Antonio di Padova fu suo alunno a Vercelli. — (L. L.)
146. Hissette Roland, Une ąuestion ąuodlibetiąue de Servais du Mont-Saint-Eloi sur le pouMOir doctrinal de Veveque — Recherches de Theologie ancienne et medievalet 49, 1982, p. 234-242.
fidition d’une des 85 ąuestions quodiibetiques contenues dans Paris B.N. lat. 15350 : Utrum si primas x>el episćopus condempnavit aliąuos articulos illicite, successor suus teneatur illos revocare. » (Questio 61, P 282f-283v). Ce texte serait des annees 1287-1288 ; il est du a Servais,