150 LE CHOLŚRA
Groupe |
Saccharose |
Arabinose |
Mannose |
Souches agghnlnabks por le sórum antichołćriąue |
Souches non aggfufinables par le serum cpecifique |
Souches auto- oggluttnabks |
T |
+ |
0 |
4* |
239 |
27 |
13 |
II |
+ |
0 |
0 |
1 |
76 |
0 |
III |
+ |
4* |
+ |
0 |
12 |
1 |
IV |
+ |
4- |
0 |
0 |
3 |
0 |
V |
0 |
0 |
4 |
0 |
2 |
0 |
VJ |
0 |
0 |
0 |
0 |
5 |
0 |
On notera que, & Lexception d\me souche atypiąue et faiblement agglutinable, les vibrions choleriąues authentiąues se rangent dans le groupe I de Heiberg. Les vibrions non agglutinables par le serum anti-choleriąue, au contraire, se repartissent en six groupes dans leur totaiite, ils sont plus nombreux dans les groupes II et III que dans le groupe I qui apparait ainsi comme une elasse assez caractćristiąue de K cholerae.
Les travaux entrepris dans les regions d^endemie choleriąue de Linde et de la Chine ont bientót confirme que, pratiąuement, tous les vibrions choleriąues authentiques appartiennent au groupe I de Heiberg. En fait, Seal (1935) dans Linde et Yu (1938) en Chine furent les seuls k observer quelquc$ rćsultats aberrants.
Scal a soutenu quc a) quelquc$ souches cholćriquc$ isolćcs chez dc$ porteurs dc germes ne fermentaienł pas le saccharose, et b) qułun faible pourcentage de souches acidifiaient 1’arabinose.
Yu, en 1938, sur lłexamen de 52 souches choleriąues smooth isolóes d Changhai pendant les ćpidemies de 1932 et 1937, a observe dans quelques cas une fermentation tardive de Parabtnose. Cet auteur a not£ que trois souches isolćes en 1937 ne produisaient par la fermentation du mannose, ni — si nous pouvons nous permettre de corriger une erreur typographique — apparemment non plus celle du saccharose, m6me aprćs sept jours de culture.
On doit souligner, cependant, que de nombreux autres auteurs n*ont jamais rencontre ces reactions paradoxales lorsqu*ils ont examine des souches d'isolemcnt rćcent, Toutefois, on a pu observer, dans les m6m.es conditions, des reactions du groupe I chez un grand nombre de vibrions pseudo-choleriąues, dont certains avaient ćte isoles d'eaux de surface. Ainsi Poilitzer (1936) a trouve que le tiers environ (32) de 100 vibrions des eaux de Changhai appartenaient a ce groupe. Taylor, Read Sc Pandit (1936) ont compare les reactions de 125 vibrions choleriąues et de 369 vibrions pseudo-choleriąues isoles les uns chez des mała des presentant des signes cliniąues de cholera, d’autres chez des porteurs de germes et d'autres enfin provenant d'eaux de surface; ces auteurs ont ainsi trouve que 26,8% des vibrions p$eudo-cholćrique$ d’origine humaine, tout comme 11,4% des vibrions des eaux, presentaient les reactions du groupe I de Heiberg. Leur conclusion fut que «les tests de fermentation de ces trois sucres ne sauraient fournir les elements d$un diagnostic sflr comme le font les tests serologiąues o. Cependant — on le verra plus loin — Taylor et $es colla-