BACTERIOLOOIE 163
action hemodigestive qui a son maximum nłest que legere, ne produisent qu’exceptionnellement des halos indistincts,
Selon Finkelstein (1930), 1'emploi combinć de suspensions d’hematies, de gelose au sang ordinaire et gelose-sang chauffee, permettrait de classer
les vibrions dans les quatre groupes suivants: | |||
Groupe |
Łićmolysc en suspensions |
Clarification de la gćiose-sang |
Clarification de la gćłose-sang chauffće |
I |
negative |
nćgative |
negative |
II |
positive |
posil ive |
positive |
III |
po$itive |
positive |
negative |
IV |
n6gative |
positive |
positive |
Contrairement aux constatations de Loewy et Kovac$, FinkelStein assurait que V. cholerae clas$ique ne produisait pas de clarification de la gelose-sang chauffee et appartenait donc au groupe I de son schema. Toutefois, comme cet auteur employait pour ses tests le sang de boeuf, et qu'il ne lisait les resultats qu’apres 24 heures d*incubation a 37°C, et comme, en outre, la lecture de ses protocoles montre que, sur 11 souches isolees de cas de cholera clinique, 5 seulement correspondaient au groupe I, 3 au groupe II, 2 au groupe TU et l au groupe TV, il est vraiment impossible d'ajouter foi aux affirmations de Finkelstein. D’une maniere generale, nous devons souligner une fois de plus que les tests sur plaque$ au sang — si interessants que leurs resultats puissent 6tre — n’ont aucune valeur decisive pour repondre k la ąuestion pratiąue la plus importante: k savoir si une souche de vibrions donnee peut ou non produire une hemolyse reelle. Les tests pratiques avec les suspensions d'hematies peuvent seuls foumir un temoignage precis sur ce point.
A la suitę des observations mentionnees ci-dessus, d’importantes etudes ont ete faites, ces dernidres annees, sur le vibrion El Tor, en parti-culier.
Comme nous Favons notę dans le chapitre 2 S des manifestations d’une maladie «choleriforme », presentant un taux de mortalite eleve, ont etć observees en 1937-38, aussi bien qu’en 1939-40 et en 1944, dans le sud de Cetóbes. Des vibrions hemolytiąues agglutinables par le serum anti-cholerique furent tenus pour responsables de cette affection (de Moor, 1938, 1949). Une etude soigrteuse de 370 souches, isolees chez des malades et dans leur entourage, a permis k de Moor (1949) de conclure que les vibrions en question (qui appartenaient au mdme groupe serologique que V. cholerae et, comme celui-ci, au groupe I de Heiberg, mais donnaient, a quatre exceptions pres, une rćaction de Voges-Proskauer positive) etaient des vibrions El Tor authentiques. En accord avec Van Loghem (1938) pour placer le vibrion El Tor dans un groupe different de celui de V. cholerae, de Moor a propose de denommer «Paracholera (El Tor)» la maladie choleriforme de Cćlćbes. II est ainsi curieux de voir ce terme utilisć une fois de plus dans le sens que Kraus (1909) avait propose pour designer la